Soutien au commerce local : le digital permet de maintenir le lien avec les clients

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Visibilité et trafic sur leurs sites sont aujourd’hui des composantes clés de leur succès et c’est pour cela que Visa, naturellement aux côtés des acteurs du commerce, souhaite à nouveau donner un coup de projecteur sur certains de ces entrepreneurs locaux déterminés à pérenniser et développer leurs activités, malmenées par des arrêts successifs.

Retrouvez ici le témoignage d’un de ces commerçants qui a digitalisé son activité avec l’aide de PayPlug, et qui a découvert une proximité et des liens parfois inattendus avec des consommateurs bien conscients de leur rôle primordial dans la préservation du tissu économique local. Parce que « là où vous achetez compte », à votre tour de le soutenir en découvrant son histoire et en consultant son site.

Avec son compagnon, Céline Ferard a lancé il y a quatre ans le concept store : « En voiture Simone » à Tarbes, dans les Hautes-Pyrénées. Le premier confinement a été le déclic pour créer sa boutique en ligne. Un essai transformé lors de la deuxième vague. Selon elle, le premier atout du digital a été de maintenir le contact avec sa clientèle, qui est revenue après chaque déconfinement.

Quel est le concept de votre magasin et comment sa digitalisation vous a permis de traverser les deux premiers confinements ?
Céline Ferard :
Avec mon compagnon, Nicolas, nous sommes passionnés de décoration, de lifestyle et de produits atypiques. En 2017, nous avons créé : « En voiture Simone » un magasin qui propose une sélection de produits au design et à la fabrication soignée, dans des domaines aussi variés que la décoration de maison, les jouets pour enfants ou encore les bijoux et les cosmétiques. J’aime dire que nous sommes des dénicheurs de bonheur.

Avec le premier confinement, nous avons dû fermer notre magasin. Nous avions déjà l’idée de décliner notre boutique en ligne. Mais cet arrêt d’activité a considérablement accéléré les choses. Nous avons donc décidé de développer un site e-commerce. Pour cela, nous avons exploité une plateforme existante, baptisée WiziShop, qui permet de facilement créer un site, sans codage. Elle intègre la solution de paiement PayPlug que nous avons retenue pour notre site, pour sa grande facilité d’utilisation.

En une semaine le site était créé. Les premières commandes sont arrivées très rapidement, d’abord par nos clients fidèles, qui ont ainsi pu nous retrouver en ligne, puis par de nouveaux clients venus d’autres régions. Nous avons notamment rencontré un gros succès avec nos masques lavables, au design original, que nous avons proposés dans le cadre de cette crise sanitaire.

Le digital nous a permis de survivre financièrement et surtout de ne pas rompre le lien avec nos clients, afin de bien préparer la réouverture. Et effectivement, nos clients étaient présents quand nous avons rouvert notre boutique à la fin du premier comme du deuxième confinement.

En quoi le rôle des consommateurs a été, et demeure, essentiel au soutien de votre activité ?
Notre clientèle est en majeure partie actrice et même parfois militante d’une consommation plus vertueuse. Cette tendance nous était déjà apparue lors de Noël 2019 mais elle s’est renforcée avec les deux confinements. Certains de nos clients ont clairement réalisé des commandes en ligne par pure solidarité, pour manifester un soutien tant moral que financier. Nous avons également reçu de nombreux messages d’encouragement via les réseaux sociaux.

Avez-vous des produits coups de cœur que vous aimeriez présenter aux lecteurs du Monde ?
La fin d’année est cruciale pour nous car nous réalisons près du tiers de notre chiffre d’affaires annuel sur cette période. Un des produits qui s’est le mieux vendu est une série d’affiches aux couleurs des Hautes-Pyrénées. Réalisée avec l’illustrateur « Marcel », elle reprend l’esprit des illustrations des années 60, avec une forte connotation territoriale. Le local a dû se retrouver aux pieds des sapins de ce Noël 2020 !

Comment abordez-vous l’année à venir ?
Avec optimisme. Nous sommes sur une très bonne dynamique. Il y a désormais une prise de conscience, chez bon nombre de consommateurs, du sens citoyen que peut avoir leur acte d’achat.

Parmi nos projets : ouvrir une deuxième boutique physique et continuer de développer notre présence en ligne. Le digital est un complément indispensable, mais nous n’envisageons pas de passer au 100 % online. Je veux garder le contact en boutique avec les clients, leur parler, leur raconter les histoires de produits, avoir ces moments de convivialité. C’est aussi ce que j’aime dans mon métier.

Parce que là où vous achetez compte, n’hésitez pas à soutenir Céline Ferard depuis chez vous en vous rendant sur son site et en commandant l’un des nombreux produits atypiques qu’elle propose.

Source: Lemonde.fr

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