Burundi : le planning familial, moyen efficace pour la lutte contre la démographie galopante

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Les femmes leaders sont appelées à prendre le devant dans la lutte contre la malnutrition.
Ceci a été dit dans la capitale économique Bujumbura qui a abrité entre lundi et mercredi la quatrième édition du Forum de haut niveau des femmes leaders. Jeannette Kagame, Première dame du Rwanda, dans son allocution, a indiqué que ces femmes ont un grand rôle à jouer pour conduire leur pays vers un développement durable. Angeline Ndayishimiye du Burundi, quant à elle, les a appelées à la lutte contre une démographie galopante.

Jeannette Kagame, fière de revoir le Burundi après tant d’années, n’a pas caché sa joie en disant : « Chère sœur, première dame du Burundi, le pays pour lequel vous vous dévouez m’a vue naître et grandir et m’a offert tant de beaux souvenirs qui ont marqué mon enfance».

Dans son discours, la Première dame du pays des mille collines a appelé toutes les parties prenantes à travailler en synergie afin de maintenir leurs efforts de développement dans la lutte contre la malnutrition.

« Les retards de croissance et l’affaiblissement du système immunitaire causés par la malnutrition dérobent maintes opportunités aux enfants de leur éducation à leur épanouissement social et professionnel. Nous convenons tous que des familles moins nombreuses et bien planifiées ont leur propre avantage notamment la possibilité de consacrer plus de temps et de ressources et d’offrir l’éducation de qualité à chaque enfant » a-t-elle souligné.

Angeline Ndayishimiye, Première dame du Burundi, a de son côté appelé ces femmes leaders à faire de leur mieux pour lutter contre la démographie galopante.

« Nous sommes interpellées à nous soucier du bien être et de la santé de la femme, des enfants et des adolescents. C’est dans cette optique que chaque année nous organisons un forum des femmes leaders avec des thèmes différents sur base des défis qui peuvent constituer un obstacle pour la femme de contribuer au développement de son pays comme il se doit. Cela peut être causé par son état de santé ou celui de ses enfants dû à une mauvaise alimentation ou d’autres raisons », a précisé Angeline Ndayishimiye dans son allocution.

Sur base du thème choisi pour cette année : « Contribution de la planification familiale pour l’atteinte d’un bon état nutritionnel et du dividende démographique », le souhait d’Angeline Ndayishimiye est de voir qu’à la fin de cet événement, tous les invités comprennent le bien-fondé d’une vie saine avec une alimentation équilibrée dans les familles qui pratiquent un bon planning familial.

De son côté, le Premier ministre burundais Gervais Ndirakobuca a rappelé aux femmes leaders participantes de songer à limiter les naissances pour éviter de mettre au monde des enfants qui risquent de gagner les rues suite à la pauvreté de leurs familles. Pour lui, il serait mieux que les couples s’entendent sur le nombre d’enfants qu’ils doivent élever en fonction des moyens dont ils disposent.

«Le danger est que beaucoup d’entre eux pensent déjà à prendre la fuite à la recherche d’une vie meilleure. Les enfants ne vont pas à l’école, ne développent pas leurs compétences et deviennent plutôt des bandits », a déclaré Gervais Ndirakobuca

Ce Forum de haut niveau des femmes leaders, organisé à Bujumbura par l’Office de la Première dame pour le Développement au Burundi (OPDD) a duré 3 jours, du 9 au 11 octobre.

Trois autres premières dames ont pris part à cet événement : Jeannette Kagame du Rwanda, Rachel Ruto du Kenya et Mariam Mwinyi de Zanzibar. Plusieurs autres délégations étrangères y ont participé.

Source: SOS Médias Burundi

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