Angola : l’exécutif confie la modernisation d’Angola Telecom à un consortium dirigé par Gemcorp

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Le processus de restructuration d’Angola Telecom se poursuit. Le gouvernement cherche à profiter de l’expertise du secteur privé pour renforcer les capacités de l’opérateur historique des télécommunications dans un contexte de transformation numérique accélérée. 

Le gouvernement angolais a annoncé avoir confié la réhabilitation et l’extension des réseaux de transmission de l’opérateur historique Angola Telecom à un consortium mené par le gestionnaire d’actifs Gemcorp. Un contrat de prestation de service sera officiellement signé entre les deux parties pour entériner le partenariat estimé à 188,8 millions $.

Ce partenariat s’inscrit dans le cadre du processus de restructuration d’Angola Telecom engagé par le gouvernement angolais. En septembre 2021, Luanda s’est lancé à la recherche d’un partenaire privé qui s’occupera, pendant 15 ans, de la gestion et de l’exploitation de l’infrastructure nationale de télécommunications, du réseau métropolitain de fibre optique et de l’activité de l’opérateur historique.

Le processus de restructuration d’Angola Telecom fait partie d’un vaste programme stratégique d’amélioration de l’économie nationale initié en 2019 à travers une plus grande participation du secteur privé, entre autres initiatives. Ledit programme a vu la mise en vente des 51 % de parts de l’Etat dans le fournisseur de connectivité Net One et de 90 % du capital de la société Multitel Serviços de Telecomunicações spécialisée dans la fourniture de services Internet pour entreprises.

Selon le gouvernement, ce partenariat devrait permettre aux différents opérateurs de communications électroniques « de bénéficier de l’accès à un réseau de couverture nationale robuste et redondant, et d’offrir à leurs abonnés des services de qualité à des prix compétitifs ». Cela devrait accélérer la croissance du secteur télécoms angolais ainsi que les ambitions d’économie numérique et de développement socioéconomique du gouvernement angolais.

Source: agence ecofin

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