Jusqu’à ce jour, des stations-service de la ville de Yaoundé rationnent encore le gasoil (pas plus de 5000 FCFA d’achat), pour permettre à chaque automobiliste d’avoir le minimum. La pénurie de carburants déclaré il y a plus d’une semaine perdure.
Les passagers d’une agence de voyages révèlent être retournés sur le site d’embarquement 30 minutes après le départ du bus, à cause d’un arrêt infructueux dans une station-service de Yaoundé. « Il n’y avait pas de gasoil. Nous sommes retournés à l’agence pour faire le plein du bus avec des réserves qui avaient été faites dans des bidons de 20 litres », explique un passager.
« 28 000 m3 de super, 22 000 m3 de gasoil et 12 500 m3 de Jet A1 sont en cours de déchargement et mis progressivement à la consommation. Par ailleurs, des volumes supplémentaires de 88 000 m3 de gasoil et 35 000 m3 de super sont disponibles dans eaux camerounaises et seront déchargés dans les prochains jours », indiquait le 11 juillet le ministre de l’Eau et l’Énergie (Minee), Gaston Eloundou Essomba, en réaction à cette pénurie.
« Au niveau de Limbé, nous disposons actuellement d’un navire en attente de déchargement, dès que les conditions financières seront réunies », révèle la directrice générale de la Société camerounaise des dépôts pétroliers (SCDP), Véronique Moampea Mbio, dans une interview réalisée le 13 juillet, mais publiée ce 18 juillet 2022 par le quotidien à capitaux publics, Cameroon Tribune.
En effet, selon le Minee, les perturbations actuellement observées sur le marché des produits pétroliers finis « (…) sont dues principalement à l’importante enveloppe de la subvention des prix à la pompe qu’il faut effectivement mobiliser en temps réel pour assurer les importations des produits pétroliers ».
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