Selon les données du Processus de Kimberley, l’Angola a exporté 8,74 millions de carats en 2021 pour des revenus estimés à 1,55 milliard $. Le pays est le 4ème producteur africain selon la même source, derrière l’Afrique du Sud, la RDC et le Botswana.
En 2022, les revenus d’exportations de diamants de l’Angola ont augmenté de 1,38 % en glissement annuel pour atteindre 1,95 milliard de dollars, grâce à la vente de 8,75 millions de carats. C’est l’annonce faite vendredi 27 janvier par le ministère des Ressources minérales, du Pétrole et du Gaz, relayé par la presse locale.
Selon Alexandre Garret, un des responsables du bureau des études, de la planification et des statistiques du ministère, les pays destinataires de ces exportations ont été les Émirats arabes unis (67,91 % du total), la Belgique (21,25 %) et la Chine (10,82 %). Notons également que la mine Catoca a représenté environ 64,82 % de la production totale.
Il faut souligner que la production de l’année dernière reste en dessous de l’objectif annoncé en janvier 2022 par le président d’Endiama, la compagnie nationale de diamants, à savoir 10,5 millions de carats. L’Angola reste néanmoins en bonne voie pour atteindre ce chiffre et même le dépasser dans les années à venir.
Outre le géant De Beers qui a relancé ses activités dans le pays en 2022 après des années d’absence, le secrétaire d’État aux ressources minérales a indiqué que le projet Luaxe, considéré comme la plus grande mine de kimberlite du pays, devrait entrer en production en 2023. Cette mine, détenue par Alrosa et Endiama, a la capacité de produire annuellement 8 à 10 millions de carats.
Source: agence ecofin
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