À sa création, Congo Airways avait suscité beaucoup d’espoir. Désenclaver un territoire de 2,3 millions de kilomètres carrés et conquérir le ciel africain. L’ambition était grande, mais les moyens n’ont pas suivi. Lancée avec quatre aéronefs dont deux Airbus A320, la flotte s’est étiolée avec le temps. Même les différents partenariats noués n’ont pas duré. Kenya Airways, par exemple, a résilié avant terme son contrat de leasing sur ses deux avions du constructeur aéronautique brésilien Embraer.
Aujourd’hui, un nouveau directeur général intérimaire a été nommé. Un travail de relance a été annoncé. Il passera, selon le ministre des Transports, par la restructuration en profondeur de cette société commerciale qui continue à dépendre de l’État. Parallèlement, le gouvernement travaille au lancement d’une deuxième compagnie nationale. Elle s’appellera Air Congo. Une coentreprise en collaboration avec Ethiopian Airlines. Sept avions sont attendus avant juillet dont un Dreamliner, trois Boeing 737 800 et trois Dash 8.
L’ambition est nationale, mais aussi internationale. Cependant, pour s’attaquer aux réseaux européens, il faudra sortir le pays de la liste noire. Un audit de l’Organisation internationale de l’aviation civile est prévu entre juillet et août prochain. Son résultat sera déterminant.
SOURCE : RFI
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