La SNH, la société publique qui gère les intérêts de l’État du Cameroun dans le secteur amont annonce dans un communiqué que ses ventes d’hydrocarbures lui ont permis de transférer au trésor public la somme de 614,277 milliards FCFA (environ 990 millions de dollars) entre janvier et octobre de cette année. “Cette somme est en augmentation de 91,03% par rapport à la même période de l’année précédente”, indique l’entreprise.
Le Cameroun profite ainsi d’une conjoncture internationale favorable marquée par la hausse des cours du brut à l’international, consécutive à la guerre en Ukraine. Cette année, le cours de l’or noir oscille en effet autour de 100 dollars, contre 60 dollars en moyenne il y a un an. Un couteau à double tranchant car si le pays tire profit de cette tendance haussière, il en paie également les frais au moment d’importer les produits raffinés. En 2022, c’est environ 780 milliards FCFA (1,25 milliard de dollars) qui ont été déboursés pour maintenir inchangés les prix à la pompe.
Depuis l’incendie, en 2018, de la Sonara, la raffinerie publique, le Cameroun importe la totalité du carburant vendu à l’échelle nationale. Au cours des 10 premiers mois de l’année, le pays a produit 20,828 millions de barils de brut (en baisse de 2,82% par rapport à la même période il y’a un an) et vendu environ12,662 millions de barils à l’international.
S’agissant du Gaz naturel, la production à la période sous revue s’élève à plus de 2 milliards de mètres cubes dont plus de 22 millions de tonnes ont servi à approvisionner le marché local.
Source: Sika finance
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