Voyager à l’ère du digital : vers une consommation plus responsable ?

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Là où auparavant la décision de partir à l’étranger se faisait sur les bons conseils d’une agence, sur l’idée d’un prospectus ou les récits d’un couple d’ami, le consommateur de vacances d’aujourd’hui est capable de se renseigner sur la destination en question. Mais pas seulement ! En plus de glaner des informations, il lui sera même possible de réserver un hôtel, de payer un billet d’avion, de prévoir la totalité de son parcours et de se faire le propre organisateur de son voyage, mettant à mal le rôle et la valeur ajoutée qui appartenait traditionnellement aux agences et tours operators.

Voyager grâce à internet : plus facile ?

En effet, avec le numérique, c’est toute l’industrie du voyage qui s’en trouve chamboulée. Car comment être compétitif pour un vendeur de voyage quand on dispose des mêmes moyens de recherche que la personne à laquelle on vend ? Aujourd’hui, tout se fait sur le web : de la réservation des voyages à la prise de contact, les échanges de mail, les paiements… Grâce à votre mobile, vous prenez le lead sur l’organisation de votre voyage. Et pour cause ! Qui mieux que vous sait ce que vous voulez faire de vos vacances ? Libre à vous de consulter les différentes options qui s’offrent à vous, planning et budget en tête, pour choisir ce qui sera la meilleure à vos yeux. Vous souhaitez partir en couple pour une semaine au soleil dans un hôtel ? En road trip avec vos amis ? Tout cela est désormais possible. Si vous souhaitez louer une voiture, vous pouvez passer par Carigami.

Voyager avec le digital : moins couteux ?

Mais internet, c’est aussi une option moins couteuse pour l’utilisateur : du fait de ses nombreuses sources, comparateurs et proposition de valeur, il vous est offert à tous la possibilité de trouver satisfaction en fonction de son budget, marge du tour operator en moins. C’est bien là la magie et le drame d’internet : les intermédiaires sont peu à peu supprimés pour privilégier le direct. Ainsi, le consommateur peut et va directement échanger avec le gérant de l’établissement où il veut réserver. Plus économique, sans aucun doute. Mais qu’en est-il de tous ces acteurs d’un secteur économique déjà bien mis à mal avec les récentes crises économiques et sanitaires ?

Qu’en est-il de l’empreinte carbonne ?

Voyager à l’ère du digital, c’est aussi – et indéniablement – se poser la question de l’empreinte carbonne : combien vais-je coûter à la planète en termes de ressources énergétiques ? Et surtout : est-ce responsable de ma part de le faire ? Pour réaliser ce calcul, divers éléments doivent rentrer dans l’équation, à commencer par la conscience et l’éthique du consommateur vis-à-vis des questions de l’écologie. Car même avec le matraquage médiatique que nous connaissons depuis les années 1990, nous ne sommes pas tous égaux face à ce processus de sensibilisation. Ensuite, ce sont bien les transports qui vont peser dans la balance. Un voyage en famille en voiture n’aura pas le même impact que des vacances en solitaire au Brésil. Plus d’informations sur cette destination dans cet article.

Finalement, voyager à l’ère du digital est une aubaine pour le consommateur, qui a la capacité de s’informer, de calculer et de décider avec un degré de précision extraordinaire. Reste à savoir quels sont les éléments qui vont être prioritaires à ses yeux : l’impact écologique ou l’expérience ? l’émotionnel ou le rationnel ? Les deux ne sont pourtant pas indissociables.

Source: latribune.fr

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