« Le marché n’est plus compétitif. Les autres opérateurs devraient être autorisés à opérer, en donnant à l’opérateur dominant son droit, mais aussi en permettant aux autres d’opérer, et en permettant l’innovation dans le pays« , explique la sénatrice Petronilla Were du comité des TIC. Elle ajoute que les conditions de concurrence devraient être égales pour les sociétés telles que Telkom et Airtel Kenya, qui opèrent à la merci de Safaricom, car elles lui doivent des milliards de shillings.
Elle est rejoint dans cette perspective par le sénateur Irungu Kang’ata qui trouve injuste qu’ »au Kenya, vous avez une situation où un seul acteur dicte combien vous allez payer pour les paquets de données, pour les appels et le service de messages courts parce qu’il contrôle près de 90 % du marché« .
Il ajoute : « Dans une telle situation, je ne prévois pas qu’une autre entité se développe. Nous n’allons pas créer plus d’emplois et d’innovations dans cette industrie à cause de la domination d’une seule entité ».
Le sénateur Enock Wambua a pour sa part demandé à Safaricom de confirmer s’il s’agit d’une société de communication ou d’une institution bancaire. « Je suggère que Safaricom soit divisée en deux. Safaricom la société de communication, réglementée par l’Autorité de communication du Kenya (CAK), et la division M-Pesa réglementée par la Banque centrale du Kenya« , précise le sénateur.
Par Jephté Tchemedie
Source: Digital Business Africa
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