Côte d’Ivoire : MSC réaffirme son engagement à relever le défi logistique de cacao transformé

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MSC, Mediterranean Shipping Company, partenaire logistique de choix en Afrique et leader du transport par conteneur de cacao en Côte d’Ivoire, a réaffirmé son engagement à accompagner le pays qui est le premier producteur mondial de l’or brun, dans sa vision de transformation de la moitié de fèves à l’horizon 2025.

En effet, dans le cadre des Journées nationales du cacao et du chocolat (JNCC) organisées par le Conseil du café-cacao du 30 septembre au 2 octobre 2022 sous le thème : ” Transformation locale, opportunités pour les artisans chocolatiers “, l’armateur a initié un panel le 4 octobre à l’Heden Golf Hôtel d’Abidjan mettant au centre des discussions, les impacts de la transformation locale du cacao sur la chaîne logistique et l’exportation.

Au nombre des intervenants, l’on peut citer Michel Manlan, représentant le ministre du Commerce, de l’Industrie et de ma Promotion des PME, Koné Brahima Yves, directeur général du Conseil du café-cacao, Françoise Mariame Koné Bédié, directrice exécutive du GEPEX, Groupement professionnel des exportateurs de café et de cacao de Côte d’Ivoire et Fabio Politi, directeur général de MSC Côte d’Ivoire.

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Prenant la parole Michel Manlan a relevé que la transformation du cacao en produits semi-finis a connu une augmentation par le biais d’un ensemble de mesures de soutien mis en place par le gouvernement depuis la campagne 2016-2017.

Il a cité entre autres, la garantie de l’approvisionnement des unités de broyage en matière première pour la transformation locale, l’application du taux réel de rendement visant à déterminer l’assiette taxable pour le Droit unique de sortie (DUS) et la perception des redevances professionnelles, la suppression de l’ajustement de certains postes du barème des prix au profit des broyeurs et du retour au mécanisme du Dus différencié appliqué aux produits transformés de cacao. Le représentant du ministre du Commerce a également indiqué ces mesures viennent en complément des avantages offerts par le code des investissements.

Lui emboîtant le pas, le directeur général du Conseil du café-cacao a souligné que le pays ambitionne d’atteindre une capacité de broyage de 1,072 million de tonnes d’ici octobre 2023, ce qui équivaut à 49% de la production de cacao.

En outre, a-t-il poursuivi : ” Notre ambition est d’aller au-delà du broyage pour développer la chocolaterie dans notre pays. Sur l’échelle de la valeur, 72% reviennent à l’industrie chocolatière, aux marques et à la distribution. Nous devons faire en sorte que notre pays puisse accéder à ce segment essentiel de la valeur “.

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Françoise Mariame Koné Bédié a insisté sur l’engagement du GEPEX aux côtés du gouvernement à faire de cette ambition de transformation locale une réussite. ” (..) Nous plaidons d’ailleurs pour que la convention avec l’Etat portant sur le bénéfice du Droit Unique de Sortie différencié pour types de produits semi-finis issus de la transformation du cacao puisse connaître une nouvelle prorogation afin d’accélérer les efforts et renforcer les investissements dans la transformation “.

Le directeur général de MSC Côte d’Ivoire a assuré du rôle de son entreprise à relier les consommateurs aux producteurs en rendant le commerce possible de même qu’à créer la prospérité au profit de la population et des pays.

” MSC continuera donc de soutenir le cacao ivoirien dans cette approche de transformation locale en fournissant des solutions de transport adaptées qui permettent de toucher les clients du cacao où ils se trouvent. Il n’y aura pas de transition pour MSC, qui est déjà prête avec une expertise réelle pour offrir des solutions logistiques qui permettent de transformer aussi bien les fèves de cacao que les produits semi-finis ou finis comme la poudre, le beurre ou la liqueur de cacao “, a-t-il mentionné.

Il convient d’indiquer que la Côte d’Ivoire et le Ghana réunis au sein du mécanisme de ‘’l’Initiative cacao Côte d’Ivoire-Ghana”, fournissent à eux seul 60 % des fèves de cacao à l’échelle mondiale. Ils pourront être très bien rejoins par le Cameroun et le Nigéria, deux pays producteurs qui frappent à la porte de cet organisme et qui pèsent 15% dans l’offre mondiale.

 

Source – Sika Finance

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