L’Éthiopie et la Chine ont signé un accord à 155 millions de yuans (22,33 millions USD) pour la fourniture de pièces de rechange au réseau de métro léger d’Addis-Abeba, actuellement sous-exploité à cause de difficultés d’entretien et de réparation du matériel roulant. Actuellement, 23 des 40 voitures ferroviaires du réseau sont en panne.

Dans un entretien accordé au média local The Reporter, Mitku Asmare, chef du Bureau des transports d’Addis-Abeba, a rapporté que les besoins de réparation sur ce réseau depuis sa mise en exploitation en novembre 2015, seraient évalués à environ 60 millions USD.

The Reporter, rapporte aussi que les revenus générés par le métro au cours de ses quatre premières années de service se chiffraient à 11,1 millions USD, alors que les coûts d’exploitation étaient évalués à 154 millions USD. Cela a provoqué un retard dans les remboursements des prêts utilisés pour le construire.

Selon certains observateurs, les tarifs des billets « ne sont pas assez élevés pour couvrir les coûts, l’infrastructure étant annoncée par le gouvernement comme un service social et non de profit ».

D’un linéaire de 32 km, avec 2 lignes reliant le centre-ville aux zones suburbaines, le réseau de train léger d’Addis-Abeba était annoncé comme une solution majeure au problème de mobilité dans la capitale éthiopienne. L’infrastructure a été construite par China Railway Eryuan Engineering Group (CREEC), une filiale de China Railway Group, grâce à un prêt de 475 millions USD de la China Exim Bank.