Déjà limités par l’état défectueux des routes, la mobilité et les échanges entre la RCA et la RDC sont confrontés au manque d’infrastructures adaptées pour le transport via le fleuve Oubangui, et à l’étiage du cours d’eau.
La Banque mondiale a approuvé un engagement de prêt de 330 millions USD en faveur de la République centrafricaine pour le Projet régional des voies navigables d’Afrique centrale. L’investissement a pour objectif de renforcer les capacités de transport et de commerce via les voies navigables et les corridors routiers entre la RCA et la République démocratique du Congo.
Le projet comprend 5 volets portant entre autres sur « l’amélioration des voies navigables Congo-Oubangui, des ports fluviaux, des infrastructures routières, la sécurisation des ports et voies navigables, le renforcement des capacités des populations riveraines, ainsi que la réalisation d’infrastructures communautaires ».
I lconstitue un pilier important des politiques d’interconnexion de ces pays visant à faciliter les échanges et diversifier les sources d’approvisionnement, afin de réduire les contraintes liées à leur état d’enclavement. Il vient par ailleurs en appui au développement du corridor 13 devant relier la RCA, le Tchad et la République du Congo.
Le bitumage du tronçon Ouesso-Pokola (47 km) qui est une section clé de ce corridor a été lancé fin mai dernier 2023 au Congo. Ces différents projets devraient permettre de renforcer les corridors de commerce dans la région et ainsi que l’intégration régionale.
Source – Agence Ecofin
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