People- La routine quotidienne de Jeff Bezos, patron d’Amazon, pour devenir milliardaire

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En novembre 2017, durant le Black Friday, le fondateur et patron d’Amazon est devenu l’homme le plus riche du monde, avec une fortune estimée à 100 milliards de dollars, le faisant passer devant Bill Gates. Mais à quoi ressemble le quotidien quand on s’appelle Jeff Bezos ? « Vanity Fair » vous dresse le train-train du roi du e-commerce.

Pas d’alarme intempestive ou de réveil en sursaut, Jeff Bezos ouvre les yeux, tout naturellement, avec le chant des oiseaux. Pour autant, le PDG d’Amazon n’en profite pas pour faire des grasses matinées. Réglé comme une montre suisse, il ne se lève jamais très tard, ayant pris soin d’avoir rechargé les batteries avec huit heures de sommeil, ni plus, ni moins. « C’est exactement ce qu’il me faut pour être énergique et efficace », avait-il confié en interview. Pour autant, il n’est pas du genre à aller au bureau dès l’aube. Il profite des premières heures de la journée pour passer du temps avec son épouse, la romancière Mackenzie Bezos, et ses quatre enfants. Une bien grande tribu qui demande beaucoup d’énergie justement. Dans une interview, Mark Bezos, le frère de Jeff, avait confié que ce dernier engloutissait chaque matin un paquet de biscuits Pillsbury en guise de petit-déjeuner. Mais depuis qu’il est un père et un époux consciencieux, le patron d’Amazon aurait changé cette vilaine habitude estudiantine. Plus de gras et de malbouffe, mais un en cas équilibré, que lui a conseillé sa compagne. Puis, c’est parfois en petites foulées qu’il rejoint les locaux d’Amazon.

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Jeff Bezos, en toute simplicité (Photo by Drew Angerer/Getty Images)

Le pire patron du monde ?

Jeff Bezos ne prévoit donc que très rarement des réunions en matinée. D’ailleurs, il n’aime tout simplement pas les réunions. Il en organise peu et ne voit ses collaborateurs en entretien privé que six heures dans l’année. Quand il ne peut pas y échapper, Bezos tient particulièrement à une règle : celle des « deux pizzas ». S’il faut plus de deux pizzas pour sustenter ses collègues, c’est que la réunion mobilise trop de personnes. Le PDG d’Amazon préfère manger plus calmement au restaurant où, selon plusieurs témoins, il commande toujours le plat le plus exotique de la carte. Durant un repas avec l’entrepreneur Matt Rutledge, il a ainsi commandé du poulpe, ce qui avait surpris ce dernier. Un peu d’aventure à l’heure du déjeuner n’a jamais fait de mal à personne.

bureau, Jeff Bezos ne se laisse pas marcher sur les pieds. La rumeur dit même qu’il serait très peu apprécié par ses employés, terrorisés par ses nombreuses crises de colère. En 2015, Les Échos rapportait ainsi : « on le dit d’une rare cruauté à l’égard des incompétents et des imposteurs (…) Certaines saillies hantent encore les couloirs de l’entreprise. » « Attendez cinq minutes, mes humeurs passent aussi vite qu’une bourrasque tropicale », aurait-il l’habitude de dire. Sa parcimonie – pour ne pas dire sa radinerie – est également connue comme le loup blanc chez Amazon. Alors que Jeff Bezos fait partie du cercle très fermé des personnes les plus riches de cette planète, il fait attention au moindre dollars dans son entreprise.

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Jeff Bezos, jeune entrepreneur en 1999 (Photo by Chris Carroll/Corbis via Getty Images)

Une passion pour la vaisselle

Autre astuce pour réussir sa journée : Jeff Bezos ne se disperse jamais. « Si je suis en train de lire un mail, je veux juste être en train de lire un mail », avait-il tout simplement expliqué. Même état d’esprit lors des dîners en famille ou entre amis : Jeff Bezos sait oublier les piles de dossiers qui l’attendent et arrive complètement à décrocher. Son frère Mark a d’ailleurs assuré que, contrairement à beaucoup de grands patrons, il n’était pas accro à son téléphone portable. Finalement, celui qui a été à plusieurs reprises ces derniers mois l’homme le plus riche du monde, aime les choses simples. Ainsi, dès qu’il le peut, après le dîner, il adore faire la vaisselle. « Je suis convaincu que ça me rend sexy », aurait-il confié. Une passion étonnante qu’il partage avec Bill Gates qui ne supporte pas d’être remplacé dans cette tâche ménagère. Le succès et la fortune ne tiendraient donc qu’à savoir récurer des assiettes.

Source: vanity fair

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