Les dirigeants africains s’engagent à une transformation structurelle de leurs économies

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Réunis à Dakar le 7 juillet dernier lors du sommet IDA (Association internationale de développement) pour l’Afrique, les dirigeants africains se sont engagés à saisir les opportunités en réponse aux multiples crises, et à orienter leurs économies dans des voies transformatrices.

Ces engagements qui sont constitués en six points devraient être appuyés par la Banque mondiale à travers l’IDA, sa filiale dédiée au financement pays pauvres, dont la 20ème reconstitution des ressources table sur un apport des partenaires de développement à hauteur de 93 milliards de dollars, contre 82 milliards de dollars pour l’IDA 19.

Notons que le cycle de financement de l’IDA20 s’étend du 1er juillet 2022 au 30 juin 2025, avec pour objectif de Mieux sortir de la crise : Vers un avenir vert, résilient et inclusif.

Ainsi, les chefs d’Etat du continent, avec l’aide de cette importante enveloppe, envisagent (1) d’accélérer la transformation économique et mieux répondre aux chocs futurs, avec des mesures en faveur de la bonne gouvernance, la sécurité et la paix, la préparation aux crises et la suppression des goulots d’étranglement aux investissements transfrontaliers dans les infrastructures économiques.

Ensuite, (2) investir dans l’humain, en protégeant, améliorant et augmentant les investissements dans les ressources humaines, notamment par l’accroissement des dépenses consacrées à l’éducation et au développement des compétences, la mise en place de systèmes de santé adaptés aux pandémies, en développant des filets de sécurité et renforçant des systèmes nationaux de collecte de données permettant de mesurer les progrès du capital humain.

On note également (3) l’accélération de la transition énergétique, avec des mesures pour assurer l’accès universel à une énergie abordable, fiable, durable et moderne pour tous d’ici 2030. Cela consiste notamment à mobiliser les investissements publics et privés, à renforcer les marchés régionaux pour le commerce de l’énergie et à promouvoir les investissements dans les énergies à faible émission de carbone.

Puis, (4) l’accélération de la numérisation, en intensifiant les efforts pour atteindre l’accès universel à la connectivité à large bande d’ici 2030.

Enfin, (5) le renforcement des mécanismes de réponse à la sécurité alimentaire, avec pour objectif que l’Afrique produise, vende et exporte des denrées alimentaires abordables et résistantes au climat, et qu’elle dépende moins des importations de produits alimentaires ; et (6) l’accélération de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine, sont les deux axes qui figurent à l’agenda des dirigeants africains au cours des années à venir.

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