Les 7 erreurs à éviter en négociant son premier salaire

Partager Sur

1. Ne pas réfléchir à la question avant l’entretien

Lorsque vous préparez un entretien d’embauche, il est absolument indispensable de réfléchir au salaire que vous espérez obtenir pour le poste car le sujet sera certainement abordé.

Si une fourchette de salaire est déjà indiquée sur l’offre d’emploi, demandez-vous si elle correspond à ce que vous estimez valoir sur le marché du travail. Si oui, vous pouvez tenter de la resserrer vers le haut en justifiant vos prétentions salariales (j’ai deux masters, j’ai déjà deux ans d’expérience en alternance, …). Si non, vous avez intérêt à arriver en entretien avec de solides arguments pour expliquer pourquoi vous demandez plus pour ce poste.

> Si aucune fourchette de salaire n’est indiquée, c’est à vous de fixer vos prétentions salariales. Pour cela, vous pouvez jeter un coup d’oeil à notre article “comment benchmarker son salaire”.

2. Mal évaluer sa valeur sur le marché du travail

Vous l’avez compris, il est essentiel de bien connaître les salaires proposés par les autres entreprises aux jeunes diplômés pour ce type de poste. Attention, selon les tailles d’entreprises, les secteurs d’activité et les diplômes que vous possédez, ce chiffre peut varier. Bon à savoir : les grands groupes ont souvent des grilles de salaires assez précises par métier selon les niveaux de formation, voire les écoles.

3. Parler en net

Les recruteurs parlent en règle générale en salaire brut annuel. Lorsqu’ils vous demandent vos prétentions salariales, ils s’attendent donc plutôt à une réponse comme “30.000 euros bruts annuels” que “1.800 euros par mois”. C’est à vous de faire le calcul pour savoir ce qui arrivera in fine sur votre compte en banque à la fin du mois.

4. Avancer des arguments personnels

Evitez d’utiliser des arguments liés à votre vie privée pour justifier le salaire que vous demandez. C’est contre-productif de dire “je demande tant parce que les loyers sont élevés à Paris”, ou “j’ai besoin d’être payé XXXX parce que j’ai un prêt étudiant à rembourser”.

5. Oublier de mettre en avant vos expériences précédentes

Entre un candidat qui a fait deux ans d’alternance et un autre qui n’a aucune expérience en entreprise, le recruteur sait que le premier sera beaucoup plus vite opérationnel dans le poste. Il peut donc être prêt à mieux le rémunérer. Gardez bien ces éléments en tête avant de fixer vos prétentions salariales et utilisez-les au moment opportun pour justifier vos exigences.

6. Se focaliser sur le salaire mensuel et oublier le reste

Malgré votre travail de benchmark et vos superbes arguments, le recruteur trouve vos prétentions salariales trop élevées ? Dans ce cas, vous pouvez entamer des négociations avec lui en jouant sur d’autres composantes de la rémunération : le salaire variable, le 13ème mois, les primes, participations et intéressement, les avantages annexes (voiture de fonction, montants des tickets restaurants, remboursement des frais de transports…), etc.

Autant d’éléments qui peuvent vous convaincre d’accepter un salaire fixe un peu moins élevé pour un poste qui vous plaît quand même beaucoup.

7. Aborder le sujet trop tôt… ou trop tard

Mieux vaut attendre que le recruteur aborde le sujet pour exposer vos prétentions salariales. En général, cela se passe à la fin de l’entretien. Si vous énoncez un chiffre de but en blanc au bout de 10 minutes d’échanges sans qu’il ne vous ait rien demandé, vous risquez d’être vu comme un candidat surtout intéressé par la rémunération.

A contrario, ne laissez pas se dérouler tout le processus de recrutement sans jamais aborder le sujet, vous risqueriez de vous sentir un peu coincé au moment de signer votre contrat et de découvrir un chiffre pas forcément à la hauteur de vos attentes. Même si, bien sûr, il est encore temps à ce moment-là de rouvrir les négociations.

Source: Les echos

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *