Émiratis et Russes veulent préserver la stabilité du marché

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L’invasion russe de l’Ukraine et la menace d’une nouvelle salve de sanctions occidentales contre Moscou ont provoqué une nouvelle flambée du brut.

Les Émirats, à l’instar de ses voisins arabes du Golfe, ont été jusqu’à présent réticents à condamner l’invasion russe et se sont abstenus lors d’un vote du Conseil de sécurité des Nations unies sur cette invasion.

Cheikh Mohammed et Vladimir Poutine « ont convenu de la nécessité de préserver la stabilité du marché énergétique mondial », selon l’agence officielle émiratie WAM.

Le prince héritier d’Abou Dabi s’est également entretenu au téléphone avec le président français Emmanuel Macron et le premier ministre britannique Boris Johnson, a ajouté l’agence.

Le dirigeant émirati a réitéré lors de son entretien avec M. Poutine « la nécessité d’une solution pacifique à la crise de façon à garantir les intérêts de toutes les parties et leur sécurité nationale », selon la même source. Il va poursuivre les contacts pour tenter de trouver une « issue politique » à la crise.

A Moscou, un communiqué du Kremlin a fait état de cet entretien téléphonique, affirmant que « les parties ont discuté de la situation en Ukraine. Vladimir Poutine a donné un compte-rendu détaillé des raisons et objectifs de l’opération spéciale russe pour protéger le Donbass », les territoires séparatistes prorusses dans l’est de l’Ukraine.

Le prince a de son côté « constaté le droit de la Russie à assurer sa sécurité nationale », selon le communiqué russe. Cette phrase ne figure pas dans le communiqué officiel émirati.

Les deux hommes « ont noté l’importance d’un travail constructif conjoint au sein d’organisations internationales, en premier lieu les Nations unies. Ils ont exprimé le souhait mutuel de continuer un développement exhaustif des relations bilatérales (et) d’un partenariat stratégique ».

Membre non permanent du Conseil de sécurité depuis janvier, les Émirats assurent à compter de mardi et pendant tout le mois de mars la présidence de ce Conseil.

 

SOURCE : LA PRESSE

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