Une trentaine de personnes sont aux mains de la justice dans ce dossier. C’est la seule information que le parquet d’Abidjan accepte de donner pour l’instant. Le procureur Richard Adou se bornant dans un communiqué à menacer de poursuites ceux qui violeraient le secret de l’instruction.
Il faut dire que pas un jour ne passe sans que la presse ne revienne d’une manière ou d’une autre sur cette affaire déclenchée par la découverte, en avril, de 2,59 tonnes de cocaïne à Abidjan et San Pedro. Plusieurs ressortissants espagnols, colombiens et portugais seraient impliqués. Mis en cause également : le propriétaire d’une société ivoirienne de transports de produits pétroliers proches des milieux politiques, le fondateur d’une chaîne de boulangeries-pâtisseries très connues à Abidjan, ou encore le patron d’une importante société de sécurité de la place.
Des responsables de la police de San Pedro ont aussi été arrêté dès les premiers pas de l’enquête. Une vingtaine de personnes et deux sociétés poursuivies pour leur implication présumée à des degrés divers dans ce trafic ont vu leurs avoir gelés par le Pôle pénale économique et financier.
En 2019 les polices ivoirienne, française et italienne avaient démantelé en Côte d’Ivoire un réseau de trafic de drogue baptisé par les enquêteurs « spaghetti connection », qui importait du Brésil de la cocaïne cachée dans des engins de chantiers à destination d’Abidjan, et la renvoyait en Europe.
Source : RFI
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