En Afrique subsaharienne, davantage de projets de centrales solaires voient le jour, ce qui dénote d’une volonté manifeste de mieux profiter du potentiel électrique qu’offre l’ensoleillement quasi permanent dans la région.
Le Premier ministre burkinabè, Albert Ouédraogo, a inauguré, ce jeudi 7 juillet, la centrale solaire photovoltaïque de Nagréongo, une commune rurale du Burkina Faso située dans la région du Plateau-Central. La centrale a une puissance de 30 mégawatts-crêtes (MWc) et une capacité de production annuelle estimée à 49 GWh.
Le financement de la centrale a été assuré par la société néerlandaise de financement du développement (FMO) et ses partenaires, dans le cadre d’un contrat pour la construction et l’exploitation de quatre centrales solaires au Burkina Faso.
Dans un communiqué publié le 17 novembre 2021, l’institution financière a indiqué que le financement total de ces projets s’élèverait à plus de 91 millions de dollars. Quant à la centrale de Nagréongo, elle a nécessité une enveloppe de 26,6 millions de dollars.
Ce financement destiné à améliorer l’accès à l’électricité au Burkina Faso n’est pas inédit. En septembre 2021 déjà, le groupe de la banque africaine de développement (BAD), à travers le Fonds africain de développement, avait octroyé au pays un financement de plus de 59 millions de dollars pour améliorer l’accès des populations à l’électricité.
La centrale solaire de Nagréongo aura une durée de vie estimée à 25 ans, et devrait satisfaire la demande d’environ 25 000 foyers. Elle permettra aussi d’éviter le rejet de 27 000 tonnes de CO2 par an.
Le taux d’électrification était de 19% au Burkina Faso en 2020, l’un des plus bas du continent africain. Le pays mise sur les énergies renouvelables pour, à la fois régler ce déficit d’électricité et contribuer aux efforts mondiaux de transition énergétique.
Source: Agence Ecofin
