En Angola, Joaquim Kiteculo, responsable de l’unité commerciale, raffinage et pétrochimie de Sonangol, a annoncé, le mercredi18 mai, que le projet destiné à augmenter les capacités de raffinage de l’essence à la raffinerie de Luanda est presque à son terme. L’accord relatif à l’installation d’une unité de production à haut indice d’octane, au sein de l’infrastructure, avait été signé en 2019, entre la société pétrolière publique Sonangol et l’entreprise italienne Eni.
Si aucune précision n’a été fournie quant à la date à laquelle la nouvelle unité sera opérationnelle, Kiteculo a souligné l’impact positif de celle-ci pour le secteur aval de l’industrie pétrolière nationale.
Selon les prévisions, la production d’essence devrait est multipliée par quatre, passant ainsi de 30 000 à 120 000 tonnes par an. De quoi réduire de façon significative les importations de produits pétroliers, tout en limitant les pénuries générées par l’indisponibilité de carburant en quantité suffisante dans le pays.
Un déficit que les autorités sont déterminées à réduire grâce à d’autres projets de raffinerie actuellement en cours d’exécution à Cabinda, Soyo et Lobito, des localités respectivements situées au Nord, au Nord-Ouest et à l’Ouest du pays.
Source : Agence Ecofin
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