Le volume des importations de poissons surgelés est ressorti à 190 millions de tonnes tout au long de l’année.
Le Cameroun importe chaque année plusieurs tonnes de poissons surgelés pour satisfaire sa consommation locale estimée à 500 000 tonnes par an contre une production nationale évaluée à 340 000 tonnes. Les récentes données en la matière, fournies par la Chambre de commerce, d’industrie des mines et de l’artisanat du Cameroun (Ccima) dans sa note de conjoncture économique font état de ce qu’au terme de l’année 2021, ce sont 189,5 millions de tonnes de poissons importées par le pays, pour une enveloppe évaluée à 134,1 milliards. D’après les chiffres de la Ccima, au premier semestre, les importations étaient de l’ordre de 96,9 millions de tonnes correspondant à 63,6 milliards. Pour le second semestre, le volume de poissons achetés à l’étranger était de 92,6 millions de tonnes pour un cachet de l’ordre de 70,5 milliards.
Pour inverser la dépendance aux importations qui creusent la balance commerciale et par ricochet la sortie des devises, le gouvernement envisage de porter la production de l’aquaculture à 100 000 tonnes d’ici 2030. Il a récemment retenu 117 dossiers d’investisseurs dans ce secteur, pour mettre en œuvre sa stratégie de réduction de la dépendance du Cameroun vis-à-vis des importations et favoriser l’accroissement de la productivité et de la compétitivité de la chaîne de valeur aquacole à travers la promotion de l’accès aux sites de production à l’investissement privé. Objectif : porter la production de l’aquaculture de 32 000 à 50 000 tonnes en 2025 et de 70 000 à 100 000 tonnes en 2030.
Pour y parvenir, l’Etat a aménagé des incitations fiscalo-douanières. Ces mesures visent à encourager les investisseurs à faire des aménagements appropriés sur les zones à fort potentiel aquacole.
A la lumière de l’article 122 du Code général des impôts 2022, les entreprises ayant pour activités l’agriculture, l’élevage et la pêche, bénéficient de divers avantages fiscaux dont la dispense des charges fiscales et patronales sur les salaires versés aux ouvriers saisonniers par les exploitants individuels ; l’exonération des droits d’enregistrement des mutations de terrains affectés à la pêche ; l’exonération des droits d’enregistrement des conventions de prêts destinées au financement des activités de la pêche ; l’exonération de la taxe foncière des propriétés appartenant aux entreprises de pêche et affectés à ces activités, à l’exclusion des constructions à usage de bureau ; l’exonération de la TVA sur l’achat des intrants, des équipements et matériels de la pêche, notamment les géniteurs adultes, larves et alevins de Tilapia, les géniteurs adultes, larves et alevins de Clarias, les géniteurs adultes, larves et alevins de Carpes, les géniteurs d’autres espèces de poisson exotiques ou endogènes pour élevage, les larves et alevins des géniteurs, etc.
Source: EcoMatin
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