De sources internes à cette entreprise, ces licenciements ont été effectués avec l’accord du gouvernement camerounais, au terme notamment des négociations avec le ministère du Travail et de la Sécurité sociale. Un argument qui ne convainc pas les employés licenciés, qui en appellent à l’intervention du gouvernement. « C’est inhumain et irresponsable de mettre à la porte des chefs de famille à la veille de la rentrée scolaire … », éructe Alphonse Ayissi Abena, président de la Fondation camerounaise des consommateurs, qui fait partie de cette vague de licenciés de CAMI.
Dans la correspondance adressée aux employés licenciés, la directrice des Ressources humaines explique que « CAMI vient en effet de clôturer une troisième année économiquement difficile, au cours de laquelle une recapitalisation a dû être opérée, et ce, par des actionnaires n’ayant pas perçu de dividendes les deux années précédentes ».
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