Mais, malgré ce partenariat, les unités agro-industrielles du Cameroun ne transforment que 3% de la production nationale de cette céréale, selon une étude que vient de rendre publique le Bureau de mise à niveau des entreprises (BMN). « Le sorgho est exclusivement produit dans les régions de l’Extrême-Nord (58% de la production nationale) et du Nord (42%) et sert majoritairement à l’autoconsommation (77% de la production), à l’exportation vers le Tchad et le Nigeria (20%), et le reste (3%) aux agro-industries (principalement Guinness Cameroun) », révèle l’étude.
Au demeurant, en dépit de cette faiblesse de la transformation locale, le partenariat entre les producteurs locaux de sorgho et Guinness Cameroun a permis de révolutionner cette filière. Selon la Banque mondiale, les résultats du Pidma, projet également dédié au développement des chaînes de valeurs du maïs et du manioc, sont plus visibles sur le sorgho. « Grâce au projet, les producteurs de sorgho regroupés en coopératives ont pu augmenter de 20% en moyenne, le prix de vente de leurs produits », souligne l’équipe de coordination du Pidma.
Source: Investir au Cameroun
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