En Afrique du Sud, la ministre de la Communication Stella Ndabeni-Abrahams s’est prononcée sur ses plans pour obliger les services de streaming à fournir 30% de contenu local. Le projet, annoncé par plusieurs médias, est évoqué pour la première fois par la chef du département de la Communication.
« Les services de contenu à la demande destinés au public sud-africain devraient également être soumis à des obligations de contenu local […] ce qui signifie qu’ils doivent diffuser 30% de contenu sud-africain », a déclaré Stella Ndabeni-Abrahams.
Pour le moment, le ministère sud-africain de la Communication travaille à édicter les règles qui permettront de rendre le quota obligatoire pour les plateformes de vidéo à la demande. « On doit faire ces changements en faisant la différence entre les titulaires de licences individuelles et de licences de groupes tout en précisant si le service est de nature publique, commerciale ou communautaire à but non lucratif ».
Si la ministre explique le projet par une nécessité d’équité, sachant que les opérateurs de télévisions payantes ont un quota de contenu local, on voit mal comment la règle pourrait être imposée à des plateformes comme Netflix.
Source: agenceecofin.com
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