’’Umuzinga Day’’, est devenu une réalité, initié en 2022 par le Président de la République Evariste Ndayishimiye, en est à sa deuxième édition, lancée le 27 novembre, sous le thème : “Dialogue public-privé, levier d’une croissance économique inclusive’’
La deuxième édition du Forum national du secteur privé au Burundi a réuni les principales parties prenantes du monde des affaires, du gouvernement et de la société civile pour discuter et aborder les défis et les opportunités auxquels est confronté le secteur privé dans le pays. Cet événement très attendu visait à favoriser la collaboration, à partager les meilleures pratiques et à explorer des stratégies innovantes pour stimuler la croissance économique et le développement. Axé sur la promotion de l’entrepreneuriat, de l’investissement et des pratiques commerciales durables, le forum a servi de plate-forme de réseautage, d’échange de connaissances et de forger des partenariats stratégiques.
La seconde édition du Forum National du Secteur Privé du Burundi, dit Umuzinga Day 2 était organisée conjointement par le gouvernement burundais, la Chambre Fédérale de Commerce et d’Industrie du Burundi, la Banque Mondiale et la Société Financière Internationale.
Etaient présents à ce Forum la présidence de la République, le premier ministère, les dirigeants de l’Assemblée nationale et du Sénat, les représentants des différents ministères, les entreprises publiques, les institutions techniques spécialisées de l’Etat, les organismes régionaux travaillant avec le secteur privé, les représentants des bailleurs de fonds et autres partenaires au développement.
Dans son discours d’ouverture, le Chef de l’Etat a interpelé tous les acteurs à travailler dans la transparence. Selon lui, le Burundi ne devra pas attendre l’an 2040 pour être classé parmi les pays émergeants. Même en 2030 le pays émergerait, indique Evariste Ndayishimiye Chef de l’Etat burundais.
La première édition et de son impact
Pendant deux jours de travail, les participants ont fait un retour vers la première édition. Le succès de la première édition du Forum national du secteur privé a jeté les bases de la deuxième édition. Il a créé un environnement propice à un dialogue ouvert et à des discussions fructueuses entre les participants, conduisant à la mise en œuvre de plusieurs initiatives qui ont eu un impact positif sur le secteur privé. Ces initiatives comprenaient des réformes politiques, un accès accru au financement et la mise en place de programmes de mentorat pour les entrepreneurs. La deuxième édition visait à s’appuyer sur ces progrès et à accélérer davantage la croissance du secteur privé au Burundi.
L’édition 2023 a couvert un large éventail de thèmes et de sujets pertinents pour le secteur privé au Burundi. Certains des thèmes clés comprenaient l’environnement des affaires et les réformes réglementaires, l’accès au financement et aux opportunités d’investissement, l’entrepreneuriat et l’autonomisation des jeunes, l’innovation numérique et l’adoption de technologies, ainsi que l’intégration régionale et la facilitation des échanges. Ces sujets ont été choisis pour aborder les problèmes les plus urgents auxquels sont confrontées les entreprises au Burundi et explorer les opportunités de croissance et de développement.
Tout au long des tables rondes et des ateliers ont été organisés, les participants se sont engagés dans des discussions animées et ont partagé des idées précieuses. Les principaux points de discussion comprenaient la nécessité de rationaliser les processus bureaucratiques, l’importance des partenariats public-privé, le rôle de la technologie dans l’amélioration de l’efficacité des entreprises et les stratégies pour attirer les investissements. Les experts ont également souligné le potentiel du secteur privé pour stimuler la création d’emplois, la diversification économique et le développement durable au Burundi.
L’occasion faisant le larron, le Président de la République a fait quelques révélations sur des agissements de certains opérateurs économiques.
Le Président Evariste Ndayishimiye s’est dit engagé à continuer le dialogue avec les opérateurs économiques : « Le thème choisi pour cette 2ème édition du forum baptisé, « Umuzinga Day » : « Dialogue Public-Privé, levier d’une croissance économique inclusive », est très important et ma conviction, c’est qu’il ne peut y avoir de développement sans l’apport du secteur privé, c’est impossible », a-t-il conclu.
Digitalisation du Burundi et la lutte contre le marché noir des devises une préoccupation du Chef de l’Etat
Le Président de la République a déploré la complicité qu’il a constatée entre certains fonctionnaires de l’Etat et des privés consistant à minimiser le volume des produits susceptibles d’être déclarés à l’OBR pour taxation et le marché noir alimenté par des devises non engagées quand des privés vont importer. Il a également demandé à la Banque mondiale de continuer à soutenir le programme de digitalisation du Burundi pour plus de transparence, de traçabilité et d’efficacité.
Le Chef de l’Etat a par ailleurs convoqué toutes les parties prenantes à apporter leur contribution à la construction de l’édifice afin d’éradiquer tous les obstacles pour arriver au développement souhaité, avec la ‘’vision Burundi pays émergent à l’horizon 2040 et pays développé en 2060’’
Par Arsène de Bangweni
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