Loin des grandes annonces et déclarations coutumières du 08 mars, GPCB, l’Organisation Mondiale de la Santé, le peuple du Japon et le gouvernement du Burundi ont opté pour une autre formule, à l’occasion de la 38è édition de la Journée Internationale des droits de la Femme.
La solidarité, proximité avec les nécessiteux, assistance et réconfort sont des maîtres mots de GPCB en ce mois dédié à la Femme.
Du 7 au 10 mars GPCB s’est déployé avec toute son artillerie auprès des sinistrés des camps de Sobel et Gatumba dans le but de leur apporter une assistance multiforme.
Ils sont tous des déplacés internes victimes de la dérèglementation climatique, la montée des eaux, ils sont 250 familles plus de 1000 personnes réfugiées sur ce site de la banlieue de la capitale Bujumbura.
Une clinique mobile de la maison des jeunes de Bujumbura avec un service intégré gratuit : consultation médical, test vih sida, échographie, test de grossesses, test de palu, causerie éducative, planning familial orientation et distribution des kits de dignité et des médicaments.
Arrivé à la première heure, le Dr Brondon Vouofo va faire le tour des lieux histoire de se rassurer que toutes les pendules sont à l’heure avant l’arrivée des officiels : gouvernement et OMS.
Chemin faisant, des patients s’activent à point nommé, c’est l’occasion ou jamais de soulager de vieux bobo longtemps incrusté dans l’organisme.
Au bout de quelques instants, le Dr Xavier Crépin Représentant Résident de l’OMS au Burundi et Mme Iradukunda Clairia, membre du gouvernement Représentante du ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida, arriveront sur le site. Visite guidée des lieux ensuite la délégation va prononcer un mot à l’égard des sinistrés du camp Sobel.
Après des mots pleins de compassion et d’humanité, les officiels passeront à l’étape supérieure celle de la distribution du kit de dignité c onstitué : 1 seau, du savon, pâte dentifrice, serviettes hygiéniques lavables, caleçons et j’en passe, pour chacune des 250 familles sinistrées.
Une de fois de plus GPCB et l’OMS sont au chevet des nécessiteux, cela va sans dire qu’aucun doute ne plane sur leur posture de maître dans l’art de la solidarité au Burundi.
Par: Arsène Bangweni.
Articles Connexes
Chers partenaires, L'année scolaire 2008-2009 a...16th Jan 2023
Les banques commerciales peuvent de nouveau faire ...09th Juil 2022
Au Togo, la Banque mondiale prépare sa prochaine s...23rd Nov 2022
L’application conversationnelle Threads, éma...19th Juil 2023