En avril 2021, la société Addax Petroleum, une filiale du groupe chinois Sinopec, s’est vue retirer ses droits d’exploitation sur les blocs pétroliers OML 123, 124, 126 et 137. Ses droits dans ces zones lui seront restitués quelques semaines plus tard.
Dans un tweet publié ce mardi 31 janvier, la compagnie publique chargée des Hydrocarbures au Nigéria (NNPC Ltd) a annoncé qu’elle a repris possession d’un portefeuille d’actifs précédemment détenu par la société chinoise Addax Petroleum dans le cadre d’un contrat de partage de production signé en 1998.
Les actifs en question sont les OML 123, 124 et 126, tous des périmètres en production. Selon la société d’État, leur reprise intervient à la suite de la résiliation à l’amiable du contrat de partage de production qui liait jusqu’ici les deux compagnies.
En 2021, ces mêmes périmètres avaient fait l’objet d’une révocation par les autorités avant d’être restitués quelques semaines plus tard. À l’époque, le gouvernement avait évoqué comme motif de la révocation, une sous-exploitation des blocs entraînant un important manque à gagner pour l’État. Cette fois-ci, les motifs de cette rupture amiable n’ont pas filtré.
Source: agence ecofin
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