Il s’agit d’un concours de programmation organisé afin de stimuler la créativité des acteurs locaux du numérique. L’idée est de permettre aux participants d’apprendre et développer de nouvelles compétences. Les organisateurs attendent que Les jeunes pendant ces deux jours (25 et 26 novembre) de la compétition soient créatifs.
Le digital Hackathon a mis aux prises cinq (5) différentes universités ivoiriennes qui forment aux métiers des Tic. Elles y participeront autour de certaines thématiques telles que sur la cybersécurité et l’intelligence artificielle. Il s’est agi d’analyser le comportement d’un système pour définir les failles en termes d’attaques et de virus.
Le ministre de la Communication et de l’Economie numérique, Amadou Coulibaly, par le biais de son émissaire, Akié Jean Charles, directeur de la transformation digital et l’innovation, s’est félicité de cette Semaine du digital qui est à sa troisième édition. Il a dit sa disponibilité de son département ministériel à accompagner toutes les initiatives en faveur du développement du numérique. D’autant plus que le numérique est identifié comme un vecteur d’une économique émergente. C’est d’ailleurs dans ce cadre, dit-il, que son ministère a adopté une Stratégie nationale du numérique, œuvré pour la mise en place d’un Comité national de la digitalisation (Cndigit). Afin d’assurer la coordination, la mise en cohérence et le suivi-évaluation des projets de digitalisation en la Côte d’Ivoire. «Avec toutes ces initiatives, la Cote d’Ivoire prend toute la mesure de l’importance des leviers du numérique dans la transformation structurelle de l’économie ».
Avant la cérémonie officielle du Adw, un panel a réuni différents experts dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, autour du thème : « Les nouveaux métiers du digital pour une Afrique augmentée ».
Les échanges ont été l’occasion pour les panélistes de faire des propositions et recommandations pour une « Afrique augmentée ». Pour ces experts, il faut des ressources humaines de qualité pour atteindre cet objectif. La jeune en constitue, selon eux, un vivier. Toutefois, cette jeunesse doit être transformée en un véritable capital humain. En claire, il faut donner à cette frange de la population une formation adéquate qui lui permette d’avoir les compétences requises afin de réponde aux besoins des entreprises, en prenant en compte les nouveaux métiers. D’où l’adéquation formation-besoins de l’entreprise.
Maintes recommandations ont été faites par les panélistes au cours des échanges. Ils ont invité les jeunes à la curiosité positive, base de l’innovation technologique, à l’expérimentation, l’auto-formation quotidienne ainsi qu’à la créativité. Ils doivent aussi avoir la culture du travail ainsi que la passion de leurs métiers. Et prôner l’excellence de sorte à être une référence dans leur domaine.
Source: fratmat.info
Articles Connexes
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a sa...09th Août 2023
Selon la publication qui attribue ce marché à Kava...18th Mai 2021
L’épidémie de choléra force la fermetu...08th Jan 2024
L’entreprise camerounaise indique que le financeme...31st Mar 2022