Tchad : accusé d’utiliser les produits cancérogènes pour la production de sa farine, China PingLe apporte un démenti 

En effet, sur la base des recoupements d’informations auprès du Cecoqda (centre de contrôle de qualité), du ministère de l’Élevage et des productions animales et de la société querellée que la Dcpdc a fondé ses soupçons. Pourtant, pour celle-ci, « nous n’importons rien de l’extérieur et nous n’ajoutons aucun produit chimique sur ce produit local. Nous exprimons notre bonne foi. Nous exprimons notre entière disposition pour une contre-expertise par un laboratoire de renommée internationale par qui voudra », note le Dga.

CPL dénonce une cabale

En juillet 2019, la chambre de commerce, d’industrie, d’agriculture, des mines et d’artisanat (Cciama) a visité les équipements de l’usine de fabrication locale de farine de maïs supra mentionnée. A cette occasion, les responsables faisaient savoir que « la farine sortie de cette usine est sans aucune mauvaise odeur, humidité, une densité de supérieur à 700 Kg/m3 et les grosses impuretés sont toutes enlevées ». Qu’elle soit au centre des polémiques en 2022, cela relève d’une « agression gratuite » fondée surquelques mauvais résultats des analyses récoltés en 2019. « Ces résultats ne sont pas conforme au profil de l’Union européenne et selon lequel la teneur des aflatoxines doit être inférieure à 4 microgrammes/kg tandis que la norme onusienne incarnée par le Codex alimentaires exige la teneur à une limite inférieur à 20 microgrammes/kg», clarifie Mahamat Abderaman Goukouni.

Il convient de rappeler que China PingLE, société de production de la marque « Yes maïs », appartient à Pingle-Groupe. Le déploiement de son usine au Tchad d’une capacité de production de 160 tonnes de farine de maïs et 40 tonnes de son (sous-produit),  lui a coûté 2,385 milliards de Fcfa, avec en perspectives d’atteindre la barre des 1000 tonnes de farine par jour. Elle offre aux tchadiens trois opportunités fondamentales à savoir, la fourniture des équipements industriels agro-alimentaires, la vente directe des céréales et la distribution des produits. Au Tchad depuis 2017, la CPL est également présente dans plusieurs pays africains tels que l’Éthiopie, l’Ouganda, le Kenya, la Tanzanie, le Malawi et le Tchad.

Source : Ecomatin