L’Afrique du Sud adopte le système allemand de formation professionnelle

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Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Formation, Blade Nzimande (photo), a annoncé que son département ministériel a conclu la semaine dernière un partenariat avec le gouvernement allemand permettant à l’Afrique du Sud d’adopter le système allemand de développement des compétences et de formation professionnelle.

Le système allemand dit de la « dualité » est considéré comme l’un des éléments fondamentaux de la stabilité économique du pays européen. Il est fondé sur la fusion entre l’apprentissage en milieu académique et la pratique en milieu de travail. Selon les experts, son principal avantage est qu’il favorise l’arrimage des formations aux besoins des entreprises.

« Ce partenariat vise à aider l’Afrique du Sud à construire un système de développement des compétences moderne et de haute qualité, aligné sur nos besoins au 21e siècle », a déclaré le ministre, lors de la validation de l’enveloppe budgétaire de son département.

Cela intervient dans un contexte où le pays s’est engagé à réduire le chômage des jeunes, dont l’une des principales conséquences est l’inadéquation entre les formations et les besoins des employeurs. C’est dans cette logique que le gouvernement a établi en décembre 2020 une liste d’emplois à forte demande pour orienter les formations. Il s’agit en tout de 345 répertoriés dans les domaines prioritaires tels que l’économie numérique, l’énergie, le développement des infrastructures, l’artisanat, le tourisme, la science des données, le réseau informatique, le développement web, l’électricité, l’énergie solaire, la mécatronique, le gaming, l’analyse de produits agricoles et l’agronomie.

Dans sa mise en œuvre, le système sera implémenté dans les établissements d’enseignement professionnel pour harmoniser les compétences sur l’ensemble du territoire. Il ciblera les groupes à la recherche d’un emploi, ceux qui ont un emploi et qui ont besoin de programmes de perfectionnement et de requalification, puis ceux qui choisiront des professions qui connaissent des pénuries de compétences.

Source: agenceecofin.com

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