Émises sur les marchés financiers, les obligations vertes permettent d’accompagner des projets de lutte contre le réchauffement climatique, de soutien à la transition énergétique, etc. Le Ghana compte bien profiter de ce mécanisme pour accélérer son processus de développement durable. C’est la raison pour laquelle la Commission des valeurs mobilières du Ghana (SEC) a signé un accord avec la Société financière internationale (SFI), la filiale du groupe de la Banque mondiale responsable du financement du secteur privé.
Ce partenariat vise le développement du marché des obligations vertes au Ghana. « L’introduction d’obligations vertes donnera aux investisseurs la possibilité de financer des bâtiments écologiques, des transports propres, des énergies renouvelables, une gestion durable de l’eau et d’autres projets respectueux du climat. Les obligations vertes soutiendront la transition du Ghana vers un avenir à plus faible émission de carbone, comme spécifié dans les contributions convenues du Ghana dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat », affirme Daniel Ogbarmey Tetteh, le directeur général de la SEC.
L’organisme public devrait ainsi bénéficier de l’accompagnement de la SFI dans l’élaboration d’un « guide de référence complet adapté au marché ghanéen ». La SFI inscrit cette collaboration dans le cadre de son Programme d’obligations vertes. Lancée en 2010, cette initiative vise à catalyser le marché et à débloquer des investissements pour des projets du secteur privé qui soutiennent les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.
Le programme est soutenu par le Secrétariat d’État suisse à l’économie (Seco), l’Agence suédoise de coopération internationale au développement (Sida) et le gouvernement luxembourgeois. Selon la SFI, au 30 juin 2020, son Programme d’obligations vertes a permis l’émission de 10,387 milliards de dollars en 172 obligations dans 20 devises. Le Ghana qui prépare son arrivée sur le marché des obligations vertes rejoindra d’autres pays africains, notamment l’Égypte, l’Afrique du Sud, le Nigeria, la Namibie ou encore le Kenya. Ces pays se servent déjà de ce mécanisme pour accroître les financements climatiques.
Source: afrik21.africa
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