Le président américain Joe Biden a annoncé ce vendredi l’exclusion de la Russie du régime normal de réciprocité régissant le commerce mondial.
Une décision qui ouvre la voie à l’imposition de tarifs douaniers punitifs.
En quoi consiste ce dispositif ?
es sanctions à l’encontre de la Russie s’accumulent. Plus de deux semaines après le début de l’invasion de l’Ukraine, le président américain Joe Biden a annoncé ce vendredi de nouvelles mesures pour isoler le pays de Vladimir Poutine du reste de la planète. Le démocrate a indiqué qu’en partenariat avec l’Union européenne et le G7, les États-Unis ont décidé d’exclure la Russie du régime normal de réciprocité régissant le commerce mondial.
Un terme complexe aux conséquences plus directes : les tarifs douaniers vont pouvoir augmenter. Jusqu’ici, la Russie bénéficiait d’un statut dit de “nation la plus favorisée”, la pierre angulaire du libre-échange. Cette clause “permet à un État de bénéficier des mêmes avantages commerciaux que tout autre État pour l’importation d’un produit similaire”, détaille le site du gouvernement.
Les exportations russes pénalisées
Ce principe de réciprocité et de non-discrimination régit actuellement l’essentiel des relations commerciales entre États, et ce depuis plusieurs décennies. L’Organisation mondiale du commerce, créée à la fin du XXe siècle, a conservé cette mesure, “selon laquelle toute concession accordée par un membre, comme la réduction des tarifs douaniers, est automatiquement appliquée à tous les autres membres”.
En privant la Russie de ce statut dont elle bénéficiait depuis 2012, les États-Unis compliquent donc les échanges commerciaux de la Russie. Tous les partenaires économiques du pays de Vladimir Poutine pourront imposer des tarifs douaniers plus élevés, afin de pénaliser ses exportations. De quoi frapper, une fois encore, le président russe au porte-monnaie.
La Russie rejoint ainsi Cuba et la Corée du Nord, seuls pays qui étaient jusqu’alors exclus par la première puissance mondiale du principe de réciprocité. La décision finale sur cette nouvelle sanction n’est toutefois pas encore gravée dans le marbre, puisqu’elle revient au Congrès américain. Ce qui ne devrait être qu’une formalité, majorité démocrate et opposition républicaine étant unies sur ce dossier.
SOURCE : TF1 INFO
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