Travaux publics-CAMEROUN : Route Babadjou-Bamenda – l’armée s’engage à assurer la sécurité des travaux confiés à l’entreprise Buns

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En effet, apprend-on du ministère des Travaux publics (Mintp), le maître d’ouvrage, un mémorandum d’entente a en été signé avec le ministère en charge de la Défense (Mindef), pour la sécurisation des sites des travaux. « Il s’agit pour les équipes du Mindef, d’assurer la sécurité des sites, des engins et d’assurer la veille sécuritaire le long de l’itinéraire du projet », explique le Mintp.

Mais il faut noter que c’est justement ce volet sécuritaire qui a retardé les travaux de cet axe routier depuis près d’un an. Car, les travaux lancés depuis 2017 ont été arrêtés sur ce tronçon routier depuis le 14 janvier 2021, à la suite d’une attaque de sécessionnistes armés venus du Nord-Ouest. L’entreprise Sogea Satom, adjudicataire dudit marché à l’époque, s’est retirée du projet arguant « un cas de force majeure en rapport avec la situation sécuritaire dans la zone d’intervention du projet ». Buns repris la main sur les travaux pour un montant de 13,8 milliards de FCFA, le 4 janvier dernier.

Avec le déploiement de l’armée, l’entreprise Buns espère mener à bien les travaux. Déjà, renseigne le Mintp, le nouvel adjudicataire est déjà mobilisé sur le site à travers le déploiement de ces engins. L’entreprise a pour mission de veiller prioritairement au maintien de la circulation, concomitamment avec les travaux liés au projet d’exécution, en attendant les travaux de terrassement lourds.

La réhabilitation de l’axe Babadjou-Matazem, faisant partie de la route Babadjou-Bamenda pour laquelle la Banque mondiale apporte un appui d’un montant total de 192 millions de dollars US (113 milliards de FCFA). Ceci afin d’éradiquer les accidents et réduire les coûts de transport et les durées de transit sur le corridor routier qui relie Yaoundé à la frontière est du Nigeria, en passant par les régions de Bafoussam et de Bamenda, dont l’économie repose essentiellement sur la production agricole et le commerce.

 

SOURCE : INVESTIR AU CAMEROUN

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