En 2021, les dépenses d’investissements de l’ensemble des entreprises modernes ont grimpé à 37,3% contre 26% en 2020. Le bond est attribué à la relance du plan d’investissements des entreprises, qui se remettent peu à peu des répercussions de la pandémie de la Covid-19. C’est du moins ce que révèle l’Institut National de la Statistique (Ins), dans son rapport sur la « situation économique et financière des entreprises en 2021 ».
Le document rapporte que le secteur secondaire qui regroupe les BTP, les hydrocarbures, l’industrie du textile, l’industrie manufacturière…, a contribué à l’accroissement de ces dépenses d’investissement à hauteur de +51,5%. Il s’agit notamment des branches de l’« extraction des produits des hydrocarbures et d’autres produits énergétiques », pour une valeur de 161,8 millions de FCFA ; de « Fabrication de produits minéraux non métalliques » pour 58,7 millions de FCFA ; des « Activités financières et d’assurance » à hauteur de 50,2 millions de FCF ; puis de la « Production et distribution d’électricité, de gaz et d’air conditionné » qui représente 46,0 millions de FCFA.
Le niveau élevé des investissements des entreprises a eu pour effet le rajeunissement de l’outil de production. En effet, le taux de vieillissement des immobilisations a baissé et s’est établi à 60,1% en 2021 après 5 années d’augmentation entre 2016 et 2020. « La hausse des investissements induit une hausse de l’intensité capitalistique qui a connu une hausse après une baisse 2020. Elle s’établit à 35,6 millions de FCFA par tête contre 33,9 millions en 2020 », détaille l’Ins.
Le secteur secondaire est l’un des piliers de développement du Cameroun. Or, selon l’annuaire statistique 2020 du ministère des mines, de l’Industrie et du développement technologique, la contribution du secteur secondaire à la croissance du PIB réel a décru depuis 2015, passant de 2,6% en 2016 à 0,8% en 2018, celle des industries extractives a suivi la même tendance en passant de 1,5% en 2015 à -0,1% en 2018, puis 0,4% en 2019. Cette tendance baissière contraste avec l’accroissement du nombre d’industries du secteur industriel et minier qui a connu une hausse considérable entre 2009 et 2016. Dans la branche d’industries extractives, il est passé de 30 à 70, dans la branche des industries alimentaires, il est passé de 767 à 2564 soit un accroissement de 234,4% par rapport à la valeur de 2009.
Source : Eco – Matin
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