En Côte d’Ivoire, le manioc est le deuxième produit de base le plus consommé après l’igname et devant le riz. Dans le pays, l’industrie de la transformation en produits dérivés tire la croissance de la production.
En Côte d’Ivoire, l’Agence de développement de la filière Manioc (ADFMA) vient de conclure un accord avec le Centre régional d’excellence pour l’épidémiologie des virus en Afrique de l’Ouest et du Centre (WAVE). L’annonce a été faite dans un communiqué publié le mercredi 1er mars.
Cette entente porte sur la production et la multiplication de trois variétés de manioc (Tinandjo, Es Sakpal et Samanké) réputées pour leur qualité dans la production d’attiéké, une semoule granulée du tubercule cuite à la vapeur.
Dans le cadre de cette initiative, les deux entités s’engagent à former les exploitants et plusieurs acteurs sur les bonnes pratiques agricoles et sur l’identification des symptômes des différentes maladies du manioc.
Selon les responsables, ce partenariat permettra de renforcer l’approvisionnement local et la diffusion de matériel végétal résistant aux maladies au profit des agriculteurs en vue de booster la production du tubercule. « Nous allons nous mettre immédiatement au travail pour produire le nombre de boutures saines requis à mettre à la disposition des producteurs », a déclaré Justin Pita, directeur exécutif de WAVE.
Fondé en 2015, le centre régional d’excellence WAVE opère à travers 10 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre dont le Bénin, le Burkina Faso, Nigeria ou encore le Cameroun.
Source: agence ecofin
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