L’Open Inno consiste pour un grand groupe à s’appuyer sur des acteurs externes, généralement des startups, pour créer et innover. Apparue il y a 20 ans et après un foisonnement peu efficace, l’Open Inno atteint aujourd’hui un point de maturation. Elle bénéficie non seulement aux grands groupes mais aussi à l’écosystème Tech. Illustration avec le groupe FDJ.
Open Inno : la force du collectif au service de la transformation des grands groupes
Les grands groupes s’interrogent constamment sur les évolutions nécessaires pour pérenniser et développer leur activité : que faut-il accélérer ? quels nouveaux usages ? sur quelles nouvelles technologies s’appuyer ? La proximité avec l’écosystème Tech est essentielle pour les aider à répondre à ces questions.
Dans le cas du groupe FDJ, la démarche d’Open Inno a été initiée dès 2015. « Ceci pour détecter tôt les nouvelles tendances et avoir un accès privilégié aux startups pertinentes et intégrer leurs solutions dans nos offres, parcours et services » explique Maxime Sbeghen, Responsable Startups & Partenariats Innovation de FDJ. Depuis 2015, le leader français des jeux d’argent a ainsi noué de nombreux partenariats d’Open Inno : fonds de Venture Capital, accélérateurs de startups, associations, think tanks ou encore partenaires académiques. « Grâce à eux, nous identifions chaque année 1 000 nouvelles startups, en étudions 500 en détails, menons des expérimentations avec 20 et investissons dans 5 à 7 d’entre elles » précise Maxime Sbeghen.
Le fonds Partech fait partie de ces partenaires et scrute le marché à la recherche de startups pertinentes à lui présenter. Romain Lavault, General Partner chez Partech renchérit sur la nécessité de cette relation : « Les grands groupes et les startups n’ont pas le même rythme, pas le même battement de cœur. Les startups ont une faculté d’adaptation que les grands groupes n’ont pas, tandis que les grands groupes ont une expertise, une connaissance du marché, un réservoir de data et une capacité de financement dont les startups ont besoin. ».
Mais le virage technologique radical, celui d’un écosystème innovant qui rayonne et qui peut s’appuyer sur une prise conscience partagée par l’ensemble de ses composantes, nécessite parfois une adaptation qui se rapprocherait presque d’un changement de paradigme pour les grands groupes. Romain Lavault développe : « La prochaine étape, c’est que les grands groupes adoptent une posture de Venture Capital, en acceptant que tout ne fonctionne pas, mais en se concentrant sur le fait que les 3 startups sur 10 qui fonctionneront, feront plus que compenser celles qui ont moins marché. »
« Faire gagner la Tech française » : un slogan explicite
Cette proximité entre startups et grands groupes ne bénéficie pas qu’à ces derniers. Une relation étroite entre startups et grands groupes est fondamentale au développement de la Tech française. Pour deux raisons essentielles : « Les grands groupes sont des clients naturels pour les startups de cet écosystème. Ils contribuent à son rayonnement, en mettant sur pied des collaborations, ou en les finançant parfois » précise Maya Noël, Directrice Générale de France Digitale, dont FDJ est partenaire depuis 2017. « Faire gagner FDJ tout en faisant gagner la Tech française », telle est l’ambition affichée par FDJ pour sa démarche d’Open Inno. Elle résonne avec la raison d’être du Groupe et ses engagements de contribution à la Société. Ce slogan est la déclinaison, version Tech, de celui bien connu du Groupe : « Et voir la France gagner ». Ainsi, via sa démarche d’Open Inno, FDJ soutient, directement ou indirectement, plus de 300 startups françaises ou européennes, dont 16 de La French Tech 120. « Notre contribution au développement de la Tech française prend plusieurs formes » précise Maxime Sbeghen.
Ce sont tout d’abord plus de 80 millions d’euros engagés par FDJ dans des fonds de Venture Capital finançant des startups basées en France ou en Europe. De plus, les vingt partenaires d’Open Inno du Groupe sont des acteurs français qui soutiennent quotidiennement l’écosystème Tech national.
Par ailleurs, plus de 90% des startups qui bénéficient de « FDJ for Startups », le dispositif d’accompagnement du Groupe, sont françaises. A l’image des belles histoires que FDJ développe avec les startups françaises PandaScore, Yogosha ou Jam.gg. Concernant cette dernière, l’investissement de FDJ a même contribué au rapatriement en France de cette startup fondée par 2 français dans la Silicon Valley.
FDJ participe aussi à l’éclosion de l’écosystème Web3 français. Concernant les métavers, FDJ a participé dès 2019 au financement de Darewise, éditeur français du jeu vidéo métavers Life Beyond, et développe avec la startup BEM Builders des expériences au sein de la parcelle FDJ au sein du métavers The Sandbox, créé par le français Sébastien Borget. Concernant les NFT (Non Fungible Tokens), FDJ co-développe des jeux basés sur les NFT avec Cometh, startup française dont elle a participé au financement.
FDJ soutient également la formation Tech, via son partenariat avec la Web School Factory, une école qui forme les futurs managers français du numérique.
Connue pour ses engagements en faveur de la mixité, FDJ multiplie les initiatives pour faire émerger les femmes de la Tech française, à l’image de ses partenariats cette année avec Sista Entrepreneures et Sista Fund.
Enfin, le Groupe participe à la vitalité du capital-investissement français en offrant des opportunités d’exit aux startups françaises, comme l’illustre son acquisition récente de la startup bordelaise L’Addition.
La Tech tricolore a décidément la cote.
Source: Maddyness
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