Dix-sept institutions, dont la Loterie nationale du Togo (LONATO) et la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale (CNSS) du Togo, ont exprimé leur intention de rejoindre en tant qu’actionnaires du Fonds d’accélération pour les infrastructures (IAF) d’Africa50, le 3 juillet dernier à Lomé, capitale togolaise. Ce fonds qui mobilise actuellement 500 millions $, vise à combler le déficit d’infrastructures en Afrique.
« Notre objectif principal est de contribuer à combler le déficit de financement des infrastructures en Afrique, qui est de l’ordre de 68 à 108 milliards de dollars par an… Avec le Fonds, nous permettons à Africa50 de jouer un rôle de premier plan dans l’exploitation des 98 000 milliards de dollars d’actifs gérés dans le monde », a souligné Akinwumi Adesina, le Président de la BAD.
« C’est la première fois qu’un aussi grand nombre d’institutionnels africains participent au tour de table d’un fonds d’infrastructures africain, c’est un véritable tournant », s’est félicité Alain Ebobisse, directeur général d’Africa50.
« Ce Fonds nous permet d’investir ce que nos futurs retraités doivent toucher plus tard dans des projets viables et fiables… Prenez bien soin des pensions des retraités togolais », a déclaré Ingrid Awadé, Directrice Générale de la CNSS Togo.
« Nous souhaitons que ce fonds serve de levier pour les États, afin de les aider à mobiliser plus de ressources pour le financement des infrastructures », a ajouté Georges Essowè Barcola, Directeur Général de la Lonato, qui était également présent lors de la signature des accords.
En plus de la BAD qui investit 20 millions $ et du groupe Africa50 lui-même, plusieurs autres acteurs ont paraphé l’accord à Lomé. Parmi eux, on peut citer la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), la Nigeria Sovereign Investment Authority (NSIA), la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), la CNSS du Togo, la Loterie nationale du Togo (LONATO), la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) de Côte d’Ivoire, la CNPS du Cameroun, la Caisse de dépôts et d’investissement du Maroc, Attijariwafa Bank, la Caisse de dépôts et consignation du Bénin et la SFI. Avec une présence renforcée de la BAD, le fonds d’Africa50 ambitionne de s’ouvrir à d’autres acteurs continentaux et internationaux.
Ce développement pourrait stimuler la croissance de secteurs essentiels, tels que l’énergie, l’eau, l’assainissement, les transports, la logistique, les télécommunications et les infrastructures sociales à travers tout le continent, comme le souligne Vincent Le Guennou, le PDG de l’IAF, qui s’est montré optimiste quant à l’avenir du fonds, qui devrait rapidement atteindre son objectif de levée de fonds.
Aucune information n’a encore circulé sur les enveloppes mises en jeu par les deux institutions togolaises.
La CNSS, qui compte parmi les plus gros investisseurs, détient des parts dans de nombreuses banques togolaises, investit également dans l’immobilier. Elle représente notamment 75 % des parts l’hôpital de référence Dogta-Lafiè . Elle a également participé au tour de table de Kifema, soutenant ainsi la construction de la centrale Kekeli Efficient Power. La Lonato tente de lui emboîter les pas.
Source – TogoFirst
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