Le ministère de l’Elevage et des Productions animales organise du 19 au 21 décembre à Bakara, un atelier de finalisation et de validation technique du plan de formation des services vétérinaires du Tchad.
Selon le directeur des services vétérinaires du ministère, Dr Abakar Mahamat Nour Mallaye, plusieurs demandes étaient adressées à l’Organisation mondiale de la Santé animale (OMSA) par le gouvernement de la République du Tchad pour conduire une mission d’évaluation de suivi des Services Vétérinaires (SV) à l’aide de l’outil PVS de I’OIE (évaluation des Performances des Services vétérinaires ) dont celle récente a été menée du 7 au 18 janvier 2019, par une équipe de deux évaluateurs indépendants agréés par l’OIE , accompagnés de deux experts.
Cependant, poursuit-t-il, les rapports d’évaluation de la performance des services vétérinaires (PVS) et d’analyse des écarts conduits par l’Organisation Mondiale de la Santé Animale ( OMSA ) révèlent que les Services vétérinaires du pays sont très démunis et le nombre d’agents est nettement insuffisant par rapport aux besoins , aussi bien d’un point de vue quantité que qualité .
“Ceci ne leur permet pas d’assumer leurs missions régaliennes notamment en matière de santé des animaux et de santé publique vétérinaire eu égard aux ambitions politiques affichées du Tchad et de son bétail , notamment en ce qui concerne l’éradication de la PPR (peste des petits ruminants) à l’horizon 2030. Par ailleurs, le Tchad fait face à un vieillissement de sa population de vétérinaires , situation aggravée par l’absence de planification des formations et des recrutements“, déplore-t-il.
A cet effet, souligne Dr Abakar Mahamat Nour Mallaye, Il y a donc un besoin manifeste et urgent d’appuyer l’élaboration des plans de formation en santé animale en vue de renforcer les Services vétérinaires avec des cadres compétents et en quantité suffisante (vétérinaires , ingénieurs , agents techniques , vétérinaires spécialisés , etc.)
Ainsi, durant les trois jours, les techniciens analyseront et valideront ce Plan national de formation spécifique décliné en un sous-programme de formation initiale, un sous programme de formation continue, les spécialisations mais aussi le renforcement des capacités des techniciens des services publics selon les besoins et priorités nationales.
Pour le ministre de l’Elevage et des Productions animales, Abderrahim Awat Atteib, pour combler les écarts PVS de l’OMSA, ce plan prend en compte 5 axes prioritaires notamment prévention, contrôle et éradication de la PPR; contrôle des denrées alimentaires et produits d’origine animale ; redynamisation du Réseau de surveillance épidémiologique ; contrôle des produits vétérinaires et management du plaidoyer et de la mobilisation des ressources.
Il a profité de l’occasion pour remercier la Banque mondiale pour le financement du PRAPS 2 (Projet régional d’appui au pastoralisme) offrant ainsi l’opportunité au ministère de disposer d’un plan de formation des services vétérinaires du Tchad. ” Un outil, une fois validé, permettrait à l’ensemble des services vétérinaires d’améliorer la qualité des interventions afin de rendre perceptible la politique prônée par les hautes autorités“.
Source: Tchad Infos
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