Depuis 2021, la Zlecaf est officiellement opérationnelle, mais les négociations se poursuivent encore pour son implémentation effective sur le terrain. Réunissant ses homologues du continent à Washington, Joe Biden veut voir les USA prendre une part plus active dans le projet.
Les Etats-Unis vont renforcer leur coopération avec les pays africains pour la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). En marge du Sommet des leaders américano-africains qui se tient depuis mardi 13 décembre, Washington vient de signer un protocole d’accord avec le secrétariat général de l’organisation.
L’accord a été signé entre Katherine Tai, représentante des USA au Commerce et Wamkele Mene, secrétaire général de la Zlecaf. Il permettra d’instaurer un dialogue annuel de haut niveau entre les Etats-Unis et le secrétariat de la Zlecaf, ainsi que des réunions trimestrielles de groupes de travail techniques qui aborderont des sujets d’intérêts communs relatifs aux opportunités offertes par le développement du commerce intra-africain. Les groupes de travail techniques réuniront des représentants du secrétariat de la Zlecaf, du département du Commerce des USA et d’autres parties prenantes, afin d’échanger des informations sur les meilleures pratiques.
« L’administration Biden-Harris reconnaît qu’il est impossible de relever les défis actuels en matière de commerce sans la contribution et le leadership de l’Afrique, et notre soutien à la Zlecaf en fait partie intégrante. Ce protocole d’accord est le fruit d’une année de travail acharné et de négociations visant à commémorer l’importance que nous accordons à la Zlecaf. Il découle d’un désir mutuel de développer un partenariat durable entre le gouvernement des Etats-Unis et le secrétariat de la Zlecaf», a souligné Katherine Tai.
Et d’ajouter : « L’avenir, c’est l’Afrique – pour les Etats-Unis et l’économie mondiale ».
Pour rappel, la Zlecaf a été officiellement lancée depuis janvier 2021. Elle engage les pays africains à supprimer les droits de douane sur 80% des biens qu’ils produisent. L’ambition à terme est de créer un marché commun africain de 1,3 milliard de consommateurs, où les produits circulent et s’échangent sans barrières douanières afin de booster le développement des pays membres.
Source: Agence Ecofin
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