Dans le but de limiter l’importation des équipements militaires, le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Beti Assomo, a indiqué devant la représentation nationale qu’au-delà de la sortie des terres très prochainement de ce projet, une cartoucherie est en gestation à Garoua.
L’importation des tenues destinées à habiller les forces de défense camerounaises a toujours irrité de nombreux parlementaires. Pays producteur de coton en Afrique, certains élus ont longtemps milités pour la restructuration de la Cicam dans le but de relever les nombreux défis sectoriels auxquels le pays est confronté. L’honorable Njume Peter a remis le couvert ce jour à l’Assemblée nationale lors des discussions générales du projet de loi portant sur la coopération de défense entre le Cameroun et l’Egypte.
Le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, a saisi l’occasion pour présenter devant la représentation nationale, quelques éléments de la politique de l’industrialisation militaire du Cameroun en cours d’implémentation. Si les coûts de cette opération n’ont pas été révélés, deux projets sont en cours de finalisation à savoir : l’industrie du textile et une cartoucherie.
Pour ce qui est de l’usine de textile, elle sera construite dans la région du Sud plus précisément dans le département de la Mvila (Mengong). Il sera question de produire le textile militaire et le textile civil dans le but de limiter l’importation massive de ces produits. Cette nouvelle approche qui consiste à produire une partie des équipements que nous importons va permettre au Cameroun d’exporter moins ses devises pour le bonheur de l’économie locale. Au-delà du projet de construction de cette usine de fabrication de textile, une cartoucherie est en gestion à Garoua a-t-on également appris.« Elle va permettre de produire des munitions de guerre et des munitions pour les fusils de chasse. Le terrain a déjà été identifié et délimité. Nous sommes en train de travailler avec nos partenaires turcs pour que le projet sorte des terres », s’est réjoui le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo.
Dans le processus de mise en place du plan d’industrialisation militaire de nombreux élèves officiers sont envoyés en formation dans plusieurs autres pays partenaires dans des domaines à caractère scientifique et technique. Cela fait partie de la politique d’import-substitution prônée par le gouvernement.
Source – Ecomatin
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