L’indicateur synthétique de ce climat des affaires, calculé sur la base des soldes d’opinion des chefs d’entreprises s’est situé à 98,7 contre 96,5 en janvier 2022. Toutefois, il demeure en dessous de sa moyenne de long terme qui est de 100. <<Cette situation résulte principalement de l’optimisme des prestataires de services>>, souligne la DPEE. Sur un an, l’indicateur du climat des affaires s’est renforcé de 1,5 point en février 2022.
Dans l’industrie, les contraintes à l’activité relevées par les chefs d’entreprises interrogés par la DPEE sont les difficultés d’approvisionnement en matières premières (42%), la concurrence déloyale (32%), la demande (32%), le recouvrement des créances (26%), l’accès au crédit (16%) et la vétusté des équipements (11%). <<Ainsi, souligne la DPEE, le climat des affaires s’est replié de 2,0 points dans ce sous-secteur, en rythme mensuel, traduisant l’orientation défavorable des soldes d’opinion liés aux commandes reçues.>>
Concernant les bâtiments et travaux publics (BTP), les enquêtés ont en majorité soulevé les difficultés de recouvrement des créances (80%), l’accès au foncier (40%), la fiscalité (40%), la concurrence (20%) et l’accès au crédit (20%) comme principales entraves à leur activité. Dans ce sens, note la DPEE, le climat des affaires s’est dégradé de 0,6 point, en rythme mensuel, dans le sous-secteur, sous l’effet du pessimisme des enquêtés quant à l’activité générale et les perspectives de l’activité et de commandes publiques.
S’agissant des services, les difficultés mentionnées par les interrogés sont la concurrence déloyale (60%), le recouvrement des créances (50), l’insuffisance de la demande (40%), la fiscalité (30%) et la corruption et fraude (20%).Toutefois, le climat des affaires s’est renforcé de 4,9 points dans ce sous-secteur, en rythme mensuel, soutenu par l’orientation favorable des soldes d’opinion relatifs aux tarifs appliqués et au chiffre d’affaires attendu.
Pour ce qui est du commerce, les chefs d’entreprises ont, en majorité, décrié l’approvisionnement difficile en matières premières (67%), la concurrence déloyale (67%), le recouvrement des créances (67%), la fiscalité (50%) et la demande (33%)comme principales contraintes du développement de l’activité. <<Par conséquent, analyse la DPEE, l’indicateur du climat des affaires de ce sous-secteur a diminué (-0,5 point) par rapport au mois précédent, en liaison avec les attentes défavorables du solde d’opinion sur le chiffre d’affaires.>>
Source: Financial Afrik
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