Après l’Egypte en 2018 et l’Afrique du Sud en 2021, la Côte d’Ivoire première économique de l’espace UEMOA a été choisie pour abriter L’IATF, la plus grande foire commerciale du continent africain, prévue du 21 au 27 novembre 2023. Il sera le premier pays francophone à accueillir l’événement. Une manifestation qui aura pour cadre le nouveau parc d’exposition d’Abidjan, un joyau architectural en cours d’achèvement dans la zone aéroportuaire de la capitale.
Une signature de convention d’accueil est intervenue ce 25 mars en présence de Patrick Achi, premier ministre ivoirien et du président du conseil consultatif de l’IATF, Olusegun Obasanjo, ancien président de la République fédérale du Nigéria.
L’IATF qui est l’œuvre de l’Union africaine (UA) en partenariat avec Afreximbank s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation de la ZLECAF, Zone de libre-échange continentale africaine visant à stimuler les échanges commerciaux au sein du continent africain qui oscille actuellement entre 16 à 18%.
En effet, la ZLECAF, la plus grande zone de libre-échange au monde avec près de 1,3 milliard de consommateurs va contribuer à créer une Afrique ” plus forte et collective, plus industrielle et intégrée, plus stable et prospère “. L’IATF se positionne ainsi comme un levier, un des meilleurs moyens pour renforcer davantage les échanges commerciaux intra-africains.
Pour le premier ministre Patrick Achi, c’est une marque de confiance adressée à la Côte d’Ivoire par le conseil consultatif de l’AITF pour accueillir la 3e édition. Le pays prend ainsi le pari et l’engagement absolus d’organiser avec succès l’IATF 2023 et de participer au rayonnement continental et mondial des Etats africains. Avec 24% d’échanges commerciaux intra-africains, la Côte d’Ivoire a l’un des taux les plus élevés sur le contient contre une moyenne générale de 17%.
Le rendez-vous d’Abidjan qui attend plus de 5 000 exposants ambitionne d’atteindre près de 40 milliards de dollars, soit 23 745 milliards FCFA, d’accords commerciaux. Il y aura au menu une exposition d’automobiles (Salon Africa automotive show), des ateliers de formation sur l’exportation, les normes et le marketing, des rencontres B to B, des journées consacrées aux pays, etc.
Selon Patrick Achi, le développement de l’Afrique dépend de la capacité des pays africains à agir ensemble économiquement pour le bien-être et le rayonnement des sociétés, pour la stabilité de l’économie. ”Unissons nos forces pour y parvenir à travers l’organisation de cet important événement” a-t-il exhorté.
SOURCE : SIKA FINANCE
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