Angeline Ndayishimiye Ndayubaha, née en 1976 et devenue Première dame du Burundi le 18 juin 2020. Elle est également présidente de la Mission des Premières dames africaines pour la paix (AFLPM) depuis mai 2023.
Elle a fondé deux organisations appelées « Women Warriors » et « Good Deeds Umugiraneza ». En 2023, elle a reçu le Prix des Nations Unies pour la population pour son travail social en faveur du peuple burundais.
Angeline Ndayubaha a fréquenté l’Ecole Technique Commerciale et Administrative de Kamenge (ETCA). Elle a obtenu en 2003 un diplôme en gestion et économie.
À partir de 2005, elle devient responsable du fret à la Société burundaise de gestion d’entrepôts et d’assistance aéronautique (Sobugea). En 2010, elle est promue responsable des ressources humaines de l’entreprise, puis devient directrice administrative et financière en 2012.
Elle rejoint Air Burundi en 2014, également en tant que directrice administrative et financière.
Rigoureuse, attachée à l’atteinte des résultats, femme pieuse et très respectueuse des valeurs chrétiennes, elle est l’épouse de l’homme politique Évariste Ndayishimiye, (actuel Président de la République du Burundi) et ils ont 6 enfants. Angeline Ndayishimiye a décidé d’abandonner sa carrière professionnelle pour accompagner son mari lors de la présidentielle de 2020. Après son élection, elle devient officiellement Première Dame du Burundi le 18 juin 2020.
En mai 2023, elle est élue présidente de l’African First Ladies Peace Mission (AFLPM), succédant ainsi à la Première dame du Nigeria, Aisha Buhari.
Angeline Ndayishimiye a créé l’association « Femmes Intwari » en 2017 pour regrouper des femmes ayant été combattantes ou épouses d’anciens combattants. Leur objectif est de promouvoir la paix et la démocratie au Burundi. En juillet 2019, elle a également créé la fondation « Bonne Action Umugiraneza », qui œuvre dans différents domaines pour améliorer la vie des Burundais, comme la santé, l’éducation et l’autonomisation des femmes.
En tant que Première Dame, elle a utilisé la fondation pour financer la création d’un centre spécial à Gitega en 2020. Ce centre vient en aide aux femmes atteintes de la fistule obstétricale, qui touche de nombreuses femmes africaines. Elle a également financé un centre psychosocial à Ngozi pour aider les personnes dépendantes aux drogues ou ayant des problèmes de santé mentale.
Elle est totalement engagée dans la lutte contre la violence envers les femmes et a même créé un centre pour aider les femmes blessées. Elle a aussi créé des centres pour enseigner aux masses populaires à la santé sexuelle et reproductive. Grâce à tout son travail acharné, elle a reçu un prix prestigieux des Nations Unies pour son implication à la lutte pour le bien-être des Burundais le 12 juillet 2023 à New York.
Selon ses proches, la Première Dame Angeline Ndayishimiye aime dire : « je suis disposée à soutenir et accompagner le Chef de l’Etat à mener à bien son mandat qui consiste à apporter le développement et les meilleures conditions de vie aux Burundi ». Très active à la quête des partenariats à l’extérieur comme : à New York le 21 août 2022, elle a reçu Madame Barbara Keating, ancien cadre de la Maison Blanche et actuellement ADG de Africa Business Pathways. Elles ont exploré ensemble les voies et moyens de partenariat avec l’OPDD-Burundi pour organiser un évènement de haut niveau dans le domaine de la santé ou l’éducation, impliquant les Premières Dames de l’EAC et les institutions étatiques et privées américaines ou encore, Toujours à New York, la Première Dame a reçu en audience Madame Shannon Steel une des jeunes entrepreneurs féminins des USA, propriétaire de la banque Steel Private et des hôtels aux USA. Elles ont échangé sur les possibilités d’investissement au Burundi dans les domaines bancaires et d’hôtellerie en vue de l’autonomisation et de la promotion des jeunes. La liste est loin d’être exhaustive !
Sa détermination lui vaut encouragement et distinction auprès des Etats et les institutions internationales, au-delà de ce rayonnement la Première Dame est engagée malgré les difficultés à aller le plus loin possible dans le but d’apporter son apport sur le programme « vision Burundi, pays émergent en 2040 et pays développé en 2060 ».
Ne dit-on pas que : ‘’ derrière un grand homme se cache une grande Dame’’ ?
Par : Arsène De Bangweni
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