L’Autorité des communications du Kenya (CA) a annoncé qu’elle fournira une connectivité mobile à 101 sous-localités non desservies ou mal desservies dans 19 comtés du pays. Il s’agit de la deuxième phase du projet de raccordement à l’infrastructure vocale financé par le Fonds de service universel (USF).

Lancée officiellement en avril 2022, cette deuxième phase à réduire la fracture numérique et à améliorer l’accès aux services de communication à travers le Kenya. Entre-temps, un projet de loi soumis à l’Assemblée nationale en novembre propose un réajustement de l’utilisation du Fonds pour le service universel. Ainsi, 60 % de l’USF serait utilisé pour assurer la disponibilité des services télécoms à toute la population, y compris celle des zones rurales et à faibles revenus.

Rappelons que la phase 1 du projet de raccordement à l’infrastructure vocale a permis de connecter 78 sous-localités aux services de téléphonie mobile, couvrant 330 342 personnes réparties dans 15 comtés du Kenya. De plus, quelque 884 écoles secondaires publiques et 56 bibliothèques ont été connectées à l’Internet à haut débit.

Cette initiative du régulateur devrait permettre d’étendre la connectivité mobile à des milliers de personnes supplémentaires. Les statistiques de la CA pour le compte du deuxième trimestre 2022/2023 font état de 65,7 millions d’abonnés à la téléphonie mobile. Si cela représente une pénétration du mobile de l’ordre de 133,1 %, les chiffres réels devraient être moins importants, car certaines personnes détiennent plusieurs cartes SIM enregistrées à leur nom.