Depuis l’exercice 2021, le groupe bancaire avait gelé le paiement des dividendes à ses actionnaires. Mais fort des résultats obtenus ces deux dernières années, le président du groupe bancaire panafricain, Henri Claude Oyima a annoncé à Brazzaville, la reprise du paiement des dividendes aux actionnaires.

Le montant des dividendes sera connu à l’issue du conseil d’administration de mars 2023 qui rendra compte des résultats définitifs de l’exercice 2022 de la banque au Congo. Mais déjà, le président de la Banque, Henri Claude Oyima annonce déjà que 2022 sera meilleur que 2021, exercice au cours duquel, BGFIBank Congo avait réalisé un résultat net de 5,6 milliards de Fcfa.

Pour le président de la banque panafricaine, BGFIBank Congo fait partie des entités du groupe qui en font la fierté. «C’est une banque qui est dynamique, elle remplit tous les critères de gestion et de performance qui correspondent à ce que veut le groupe », assure-t-il.

Pour les trois prochains exercices, la filiale congolaise se dote d’un plan d’action baptisé le « plan stratégique 2023-2025 ». Celui-ci, en harmonie avec le projet d’entreprise «dynamique de la banque 2025 », entend doter la banque de nouveaux outils d’intervention afin de renforcer son ancrage territorial et diversifier son champ d’intervention pour le bien de l’économie congolaise.

Ainsi, la banque sera plus présente aux côtés des PME, des petits porteurs de projets de développement et des particuliers. Dans le réseau du groupe panafricain, la filiale congolaise tient le haut du pavé au Congo et occupe la 2^ème position de toutes les filiales en termes de total bilan, résultat net et effectifs.

Le groupe présent dans 12 pays sur le continent et en Europe annonce également qu’il vise un résultat net de 100 milliards de Fcfa en 2023 et un total bilan de 5000 milliards de Fcfa en 2022.

Pour atteindre ces objectifs, Henri Claude Oyima a expliqué le 6 janvier à Libreville que son groupe déploie d’importants efforts pour «la parfaite maîtrise de la connaissance de la clientèle, l’élargissement de la clientèle, le renforcement de la digitalisation et la forte maîtrise du risque ». A quoi s’ajoute le « respect de la déontologie, la conformité et la bonne maîtrise des frais généraux ».\

Source – Ecomatin