RDC/Environnement : Quid des déchets plastiques à Kinshasa ?

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L’environnement congolais est sous menace des déchets plastiques qui jongent dans la plupart des caniveaux des différentes artères de la ville Kinshasa. Les déchets plastiques envahissent les rivières et provoquent inondations, maladies et pollution. C’est le constat fait par une équipe des reporters de Digitalcongo.net et cette situation risque de s’empirer si on n’y prend garde.

Malgré la mise sur pied par le gouvernement de l’opération Kin Popeto, la situation ne semble s’améliorer.

Après les pluies, les déchets  plastiques montent et débordent sur certaines artères de la ville créant des nids des plastiques.

Des bancs de bouteilles qui flottent à travers les ruelles submergées de Kinshasa, obligeant les passants à se frayer un passage dans une mer de plastique. Avec le retour des pluies, les déchets qui s’amoncellent causent, depuis novembre 2022, de graves inondations dans la capitale congolaise.

Le problème est récurrent : lorsqu’ils ne s’entassent pas le long des routes ou dans des décharges sauvages, les détritus finissent dans les caniveaux, les cours d’eau ou les rivières de la ville, formant des amas compacts. Ces ordures non dégradables obstruent le passage de l’eau.

« Selon les données récoltées par les experts, la ville de Kinshasa produit environ 10. 000 tonnes des déchets solides par jour provenant principalement des ménages, des commerces ainsi que des industries », fait savoir Laetitia Bena Kabamba, Commissaire générale chargée de l’Environnement et de l’Aménagement de la capitale.

D’après des études menées avec l’appui de l’Agence japonaise de développement (JICA), les ordures en plastique représentent 12 % de l’ensemble. Un chiffre lié à l’accroissement de la production et de la distribution de produits de consommation jetables.

« Dans la ville de Kinshasa, les brasseries, les producteurs de boissons gazeuses et d’eau conditionnée, les usines pharmaceutiques et plusieurs autres entreprises fournissent de plus en plus de bouteilles et autres emballages plastiques », déplore la Commissaire.

Une forte sensibilisation pour amener la population au changement des mentalités
et à une éducation environnementale sont la clé pour une solution durable face à ce danger des déchets plastiques.

Gisèle Tshijuka

Source – digitalcongo.net

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