Si les transferts de fonds reçus des migrants constituent une source importante de financement extérieur pour la plupart des pays africains, ce n’est pas le cas de la Côte d’Ivoire. En effet, selon une récente étude de l’OCDE, les transferts de fonds envoyés par les émigrés ivoiriens se sont établis à près de 300 millions de dollars (182,4 milliards FCFA) en 2019, représentant 0,5% du PIB.
Ce ratio entre les transferts de fonds et le PIB ivoirien est passé de près de 1% à 0,5% entre 2005 et 2019/20, après avoir connu une hausse à la fin des années 2000 jusqu’en 2011 où il a atteint 1,6% ; ce ratio a diminué de façon régulière tout au long des années 2010.
Ce faible poids des transferts de fonds des migrants dans le PIB ivoirien est également confirmé lorsqu’il est comparé aux deux autres principales sources de financement extérieur, à savoir, l’aide publique au développement et les investissements directs étrangers. A titre d’illustration, le montant de l’aide publique au développement reçu par la Côte d’Ivoire était de 1,2 milliard de dollars, soit 729,5 milliards FCFA, tandis que les flux nets d’investissements directs étrangers s’élevaient à environ 850 millions de dollars (517 milliards FCFA).
Pis, la Côte d’Ivoire est le pays de l’UEMOA où le poids des transferts de fonds dans l’économie est le plus faible. Ainsi, le poids des transferts de fonds dans le PIB est ressorti à plus de 10% au Sénégal en 2019, à plus de 8% en Guinée-Bissau, à 6% au Togo et Mali, à 2% au Niger et à 1,5% au Bénin, selon les données de l’OCDE.
En outre, la Côte d’Ivoire est le seul pays de l’Union à être émetteur net de transferts de fonds, compte tenu de sa position régionale comme pays d’immigration. Ainsi, en 2019, les transferts émis depuis la Côte d’Ivoire s’élevaient à plus de 900 millions de dollars (547 milliards FCFA), soit 3 fois plus que les transferts reçus par les ménages ivoiriens depuis l’étranger.
Le solde des transferts de fonds de la Côte d’Ivoire s’établissait donc à -580 millions de dollars sur la période, alors que le Sénégal, qui est le pays de l’UEMOA recevant le plus de transferts, avait un solde positif de 2,5 milliards dollars (1 520 milliards FCFA).
Si les transferts de fonds reçus des migrants constituent une source importante de financement extérieur pour la plupart des pays africains, ce n’est pas le cas de la Côte d’Ivoire. En effet, selon une récente étude de l’OCDE, les transferts de fonds envoyés par les émigrés ivoiriens se sont établis à près de 300 millions de dollars (182,4 milliards FCFA) en 2019, représentant 0,5% du PIB.
Ce ratio entre les transferts de fonds et le PIB ivoirien est passé de près de 1% à 0,5% entre 2005 et 2019/20, après avoir connu une hausse à la fin des années 2000 jusqu’en 2011 où il a atteint 1,6% ; ce ratio a diminué de façon régulière tout au long des années 2010.
Ce faible poids des transferts de fonds des migrants dans le PIB ivoirien est également confirmé lorsqu’il est comparé aux deux autres principales sources de financement extérieur, à savoir, l’aide publique au développement et les investissements directs étrangers. A titre d’illustration, le montant de l’aide publique au développement reçu par la Côte d’Ivoire était de 1,2 milliard de dollars, soit 729,5 milliards FCFA, tandis que les flux nets d’investissements directs étrangers s’élevaient à environ 850 millions de dollars (517 milliards FCFA).
Pis, la Côte d’Ivoire est le pays de l’UEMOA où le poids des transferts de fonds dans l’économie est le plus faible. Ainsi, le poids des transferts de fonds dans le PIB est ressorti à plus de 10% au Sénégal en 2019, à plus de 8% en Guinée-Bissau, à 6% au Togo et Mali, à 2% au Niger et à 1,5% au Bénin, selon les données de l’OCDE.
En outre, la Côte d’Ivoire est le seul pays de l’Union à être émetteur net de transferts de fonds, compte tenu de sa position régionale comme pays d’immigration. Ainsi, en 2019, les transferts émis depuis la Côte d’Ivoire s’élevaient à plus de 900 millions de dollars (547 milliards FCFA), soit 3 fois plus que les transferts reçus par les ménages ivoiriens depuis l’étranger.
Le solde des transferts de fonds de la Côte d’Ivoire s’établissait donc à -580 millions de dollars sur la période, alors que le Sénégal, qui est le pays de l’UEMOA recevant le plus de transferts, avait un solde positif de 2,5 milliards dollars (1 520 milliards FCFA).
Source : Sika Finances
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