Comme Huawei, Xiaomi et 8 autres entreprises chinoises sous le coup d’une interdiction d’investissement américaine

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Xiaomi nous a également fait parvenir sa déclaration officielle que nous recopions telle quelle ci-après.

« Xiaomi a respecté la loi et a opéré en conformité avec les lois et règlements des juridictions où elle mène ses activités. La société rappelle qu’elle fournit des produits et des services à usage civil et commercial. La société confirme qu’elle n’est pas détenue, contrôlée ou affiliée à l’armée chinoise, et qu’elle n’est pas une “société militaire communiste chinoise” au sens de la NDAA. La société prendra les mesures appropriées pour protéger les intérêts de la société et de ses actionnaires ».

Une mesure qui n’a pas grand-chose à voir avec la fameuse « entity list » sur laquelle figure Huawei et qui ne remet pas en cause la commercialisation des smartphones Xiaomi au pays de l’oncle Sam.

Freiner l’investissement vers la Chine

Vous l’aurez compris : il ne s’agit pas ici de mettre des bâtons dans les roues des neuf entreprises visées, mais plutôt d’une mesure de protectionnisme financier comme Donald Trump nous a habitués à en avoir ces dernières années.

D’après des informations recueillies par Reuters, Xiaomi, l’avionneur Comac et sept autres qualifiés « d’entreprises militaires chinoises communistes » ne pourront plus faire l’objet d’investissements américains d’ici le 11 novembre 2021. Huawei fait bien entendu déjà partie de cette liste.

Tous les investisseurs américains sont donc priés de diversifier leurs portefeuilles d’actions… Ou du moins de retirer tous leurs avoirs de l’Empire du Milieu d’ici l’échéance.

Et Joe Biden dans tout ça ?

Le président élu Joe Biden n’a pour l’heure d’autre choix que d’observer son prédécesseur à la manœuvre. Du moins jusqu’à ce qu’il soit investi le 20 janvier prochain.

Mais rien ne suggère que le 46e président des États-Unis se montrera plus souple à l’égard de la Chine et de ses entreprises. Selon toutes vraisemblances, Huawei et ZTE devraient par exemple demeurer sur l’« entity list » même après l’arrivée de Joe Biden au pouvoir. On peut donc imaginer que l’injonction à « investir américain » restera elle aussi de rigueur.

Dans un communiqué envoyé à The Verge, un porte-parole de Xiaomi défend son employeur d’être « détenu, contrôlé ou affilié à l’Armée chinoise » et rejette le qualificatif « d’entreprise militaire chinoise communiste ». Le troisième constructeur de smartphones au monde ajoute être parfaitement en phase avec les lois, régulations et juridictions des différents endroits où il vend ses produits.

Source: clubic.com

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