Dans le but de rendre les industries des oléagineux en Afrique de l’Ouest plus compétitives, dynamiques et modernes, l’Association de l’industrie des oléagineux (AIFO) de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se sont réunies la semaine dernière à Lomé pour discuter précisément de cette question.
Lors de la 23e assemblée générale de l’organisme, des experts de l’industrie se sont réunis pour relever les défis qui freinent la croissance de l’industrie des oléagineux. Un problème majeur est la présence de barrières douanières entre les pays, qui rendent difficile l’unification des espaces économiques. De plus, le marché sous régional est inondé d’huiles importées d’Asie, à la fois légalement et illégalement.
Face cette situation, Thierry Awesso, 1er vice-président de l’AIFO et PDG de la Nouvelle Industrie des Oléagineux du Togo (NIOTO), a souligné l’urgence d’agir et de mettre en œuvre les mesures nécessaires pour améliorer l’environnement industriel et commercial. Il est crucial de répondre à toutes ces préoccupations et de trouver des solutions afin d’harmoniser le secteur.
Combattre la concurrence déloyale
Au cours des discussions, les dirigeants des unités industrielles de l’organisation ont adopté des stratégies pour lutter contre la concurrence déloyale, qui étouffe la production sous régionale et les producteurs locaux. Afawoubo Afi, représentant le ministre du Commerce, a assuré que le Togo accorderait une attention particulière aux propositions et recommandations avancées lors de cette séance de travail.
Dans le but de revitaliser l’industrie, l’AIFO a signé un protocole d’accord avec Catholic Relief Services (CRS) pour leur projet d’enrichissement alimentaire à grande échelle (LSFF) en Afrique de l’Ouest.
L’AIFO a été créée en 2000 dans le but de réduire la pauvreté, de soutenir les industries de transformation des graines oléagineuses et de promouvoir la coopération technique entre les entreprises industrielles des pays de l’UEMOA.
Par: Arsène de Bangweni
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