2020, l’année en or des milliardaires

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Leurs entreprises n’ont pas connu la crise. En 2020, selon l’index de l’agence Bloomberg, les 100 milliardaires les plus riches du monde ont vu leur fortune grimper au total de plus de 1 000 milliards de dollars. La palme revient à Elon Musk, excentrique patron du constructeur de voitures électriques Tesla : son patrimoine a grossi de 140 milliards de dollars, et s’établit désormais à 167 milliards de dollars. Il se retrouve ainsi deuxième homme le plus riche du monde, juste derrière Jeff Bezos, patron d’Amazon, qui profite d’une année très faste pour le géant américain du e-commerce. Sa fortune est estimée à 192 milliards de dollars, soit 77 de plus qu’au début de l’année 2020.

Les géants du web triomphent

Plus généralement, les dirigeants des grandes entreprises du numérique ont profité de la crise sanitaire et ont été portés par les confinements à travers le monde entier. C’est le cas de Bill Gates, patron de Microsoft ( 18 milliards de dollars), de Mark Zuckerberg qui dirige Facebook ( 25 milliards), ou encore de Larry Page, patron d’Alphabet, la maison-mère de Google ( 17 milliards).

Toujours selon Bloomberg, côté français, l’année a été aussi été d’or pour les deux plus grosses fortunes du pays. Bernard Arnault, patron de LVMH, voit son patrimoine grossir de 9 milliards de dollars. La fortune de Françoise Bettencourt-Meyers, héritière de l’empire L’Oréal, gonfle de presque 18 milliards de dollars pour s’établir à 77 milliards.

Comment expliquer cet enrichissement ?

Cette bonne année pour les super-riches s’explique assez simplement : les fortunes de ces milliardaires reposent essentiellement sur leur participation dans des sociétés cotées en bourse. En 2020, malgré la crise sanitaire, certains secteurs comme le numérique ou les nouvelles technologies n’ont pas souffert et les cours ont inlassablement grimpé. Exemple le plus spectaculaire : l’action du groupe Tesla d’Elon Musk a bondi de plus de 700% en un an.

Mais toutes les fortunes ne sont pas logées à la même enseigne, si les secteurs des nouvelles technologies, du numérique ou de la santé s’en sortent bien, d’autres sont à la peine. Par exemple Amancio Ortega, créateur de la marque Zara, a vu sa fortune fondre de presque 7 milliards de dollars. Il reste tout de même la 14e fortune mondiale.

Source: franceinter.fr

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