Dans le podcast Human to Human, Benjamin Abittan, directeur général de Châteauform’, reçoit des entrepreneurs et dirigeants convaincus que l’humanisme dans l’entreprise est l’avenir du monde. L’occasion d’échanger dans cet épisode avec Vincent Klingbeil, cofondateur et CEO d’European Digital Group, sur l’importance d’une bonne politique des ressources humaines en particulier dans les métiers du digital, particulièrement affectés par la pénurie de talents.
Article sponsorisé par Châteauform’
Grandir vite et bien, c’est le challenge d’une entreprise en forte croissance. Celle-ci s’accompagne souvent de nombreux recrutements. D’où l’importance de créer un environnement de travail propice et serein, et de mettre en place des incitations susceptibles de fidéliser et d’attirer les meilleurs talents. Pour Vincent Klingbeil, cofondateur et CEO d’European Digital Group (EDG), « les ressources humaines (RH) sont la clé de voûte de la réussite d’une entreprise et de la gestion de l’hyper-croissance. Il ne suffit pas de recruter plus de directeurs, de commerciaux, d’experts mais plutôt des responsables RH qui sauront pourvoir les postes ouverts, retenir les talents, les fidéliser et les faire monter en compétences. » D’autant plus lorsque le modèle entrepreneurial repose sur l’agrégation d’expertises à l’image d’EDG. Holding créée en 2019 avec le soutien du fonds de private equity Montefiore Investments, EDG est un club d’entrepreneurs ultra-spécialisés dans chaque levier de l’accélération digitale (marketing d’influence, communication digitale, social media, la cybersécurité…). Trois ans après, EDG compte 1 600 collaborateurs et 20 filiales, soit autant de culture d’entreprise. L’enjeu consiste alors à intégrer et fédérer les différentes équipes. Et encore plus dans un contexte post-Covid où le développement du télétravail réduit les relations.
Des valeurs communes
Une intégration réussie repose avant tout sur le partage de valeurs. « Nous ne nous associons qu’avec des entrepreneurs qui ont les mêmes valeurs que les nôtres », affirme Vincent Klingbeil. Comme la bienveillance qui permet de fédérer ses salariés et les embarquer sur un projet. De même, au-delà d’un savoir-faire, les collaborateurs doivent aussi adhérer à la culture de l’entreprise afin d’éviter le quiet quitting. Pour créer du lien entre les collaborateurs, des exercices de team building et des séminaires sont organisés. Des clubs ont également été mis en place pour permettre le partage des meilleures pratiques entre les experts de chaque fonction (commerciale, finance, marketing, RH). « L’accent est aussi mis sur la formation avec la création par notre filiale lesBigBoss de la DG Academy qui forme les équipes au social selling, à l’utilisation d’outils innovants du web pour rester à la pointe de la prospection commerciale 2.0 », indique Vincent Klingbeil.
Intéresser toutes les parties prenantes
Si fédérer les équipes est primordial, favoriser les synergies entre sociétés l’est tout autant. Mais comment faire ? « Grâce à un actionnariat croisé, répond Vincent Klingbeil. Chez EDG, toutes les sociétés sont actionnaires les unes des autres. Elles ont un intérêt à travailler ensemble et à s’apporter du business ». Cela a permis d’enregistrer un chiffre d’affaires de 200 millions d’euros et une croissance organique moyenne de plus de 30 % en 2022. Et à l’heure où se pose la question du partage de la valeur dans les entreprises, associer les collaborateurs via des BSPCE (bons de souscription de parts de créateur d’entreprise), des actions gratuites ou ordinaires est aussi important car « un salarié actionnaire a moins de chance de quitter la société qu’un autre », assure Vincent Klingbeil.
Source – Capital.fr
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